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Usine d'Arvigny : le Grand Paris Sud s’élève contre le traitement de l’eau à l’osmose inverse basse pression

Par A.A. Publié le 19 octobre 2021.
Usine d'Arvigny : le Grand Paris Sud s’élève contre le traitement de l’eau à l’osmose inverse basse pression
Les élus craignent les risques environnementaux et économiques du traitement à l'OIPB. Crédits : DedMityay/Adobe Stock
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La Commission départementale chargée d’évaluer les risques sanitaires et technologiques a rendu le 14 octobre un avis défavorable sur le projet porté par le Syndicat des Eaux d’Île-de-France (Sedif) de produire sur l’usine d’Arvigny à Savigny-le-Temple (Seine et Marne) une eau osmosée.

Grand Paris Sud félicite la décision de la commission départementale d’évaluation des risques sanitaires et technologiques qui a rendu un avis défavorable dans le cadre de la demande d’autorisation environnementale par le Sedif. Les élus de la communauté d’agglomération Grand Paris Sud ont exprimé leur opposition à la technique d’osmose inverse basse pression (OIPB) « aux conséquences environnementales, économiques et sociales dangereuses ».

Cette décision conteste l’avis favorable rendu le 20 juillet 2021 à l’issue d’une enquête publique menée dans le cadre de l’autorisation environnementale, sur le site d’Arvigny et sa conduite de rejet en Seine dans les 4 communes concernées (Savigny-le-Temple, Lieusaint, Nandy et Seine Port) du 13 mai au 21 juin 2021. Pour rappel, le commissaire enquêteur avait estimé que le déploiement de l’OIBP à l’usine d’Arvigny constituait « une avancée technologique considérable dans le domaine de la distribution d’eau potable, jamais égalée à ce jour ».
 

Toutefois, pour le Grand Paris Sud, le Sedif souhaite mettre en place cette technique « sous couvert d’arguments discutables et non fondés scientifiquement, malgré une opposition résolue des élus locaux ».

Un surcoût de l’eau ?

Les élus craignent les risques environnementaux et économiques d’un tel projet sur leur territoire. Cette méthode de décarbonatation de l’eau par filtration membranaire qui serait appliquée dans l’usine d’Arvigny, utilise une ressource en tension quantitative. L’OIPB nécessiterait « 15 % d’eau en plus, extraite de la nappe du Champigny, qui fait l’objet d’une attention particulière en raison de la baisse de son niveau, classée zone de répartition des eaux (ZRE) depuis 2009 par les services de l’État, pour produire une quantité similaire aux techniques existantes », font-ils savoir dans un communiqué.

« Dans un territoire comme celui de la Seine-et-Marne, la préservation de la ressource en eau est une question essentielle pour ses habitants et il n’est pas question de se laisser imposer un projet de cette nature », a complété le maire de Combs-la-Ville et président de l’Union des Maires de Seine-et-Marne, Guy Geoffroy.

Un non-sens économique pour le Grand Paris Sud. L’OIPB engendrerait à terme, une augmentation de 23 % sur le prix de l’eau potable hors taxes et redevances. « Alors que nos concitoyens sont touchés directement par la hausse du prix de l’énergie, le SEDIF, avec son projet, s’inscrit avec son concessionnaire dans une logique « commerciale » qui n’est pas celle de l’intérêt général pourtant indispensable à la gestion du service public de l’eau », critiquent-ils.

« Les élus de Grand Paris Sud sont déterminés à développer une démarche de transition écologique ambitieuse, qui prend en compte les besoins des populations et leur santé. Il en va de l’avenir des habitants de grande couronne », a conclu Philippe Rio, Vice-président de l’agglomération en charge du cycle de l’eau, maire de Grigny.
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