La National Water Company a attribué à Veolia le contrat de gestion des services d’eau potable et d’assainissement de la Région de Riyad. Le groupe français traitera également les déchets industriels et banals de la compagnie nationale saoudienne d’hydrocarbures Saudi Aramco.

Fort d’une présence historique de 35 ans en Arabie Saoudite, dans les secteurs de l’eau, des déchets et de l’énergie, Veolia continue d’accroître sa contribution au plan de transition écologique du Royaume saoudien Vision 2030. Le groupe renforce sa dynamique en remportant le contrat de gestion des services d’approvisionnement en eau potable et en assainissement pour la capitale Riyad et de 22 municipalités périphériques, soit 9 millions de personnes.

Aux côtés du groupe saoudien Alkhorayef Water and Power Technologies, Veolia relèvera les principaux défis opérationnels et techniques du développement des services d’eau du Riyad et de sa région. L’accord, d’une durée de sept ans, couvre ainsi la gestion d’un réseau d’eau potable de 30.000 km et d’un réseau d’eaux usées de 10.000 km. Et les objectifs à atteindre sont clairement identifiés : réduire de moitié les pertes dans le réseau de distribution d’eau, d’assurer la continuité du service et l’accès à une eau potable de qualité 24h sur 24, ainsi que de former plus de 5000 employés locaux.

En outre, le groupe français signe un accord de partenariat stratégique avec le ministère de l’Investissement et Water Transmission and Technologies Company, afin d’accompagner le Royaume « dans l’amélioration de la performance opérationnelle, énergétique et commerciale du secteur de l’eau ». Une coopération qui portera sur le déploiement de solutions innovantes et numériques, ainsi que sur le renforcement des compétences en matière d’exploitation et de maintenance des installations.

Gestion des déchets

Après l’eau, survient la gestion des déchets. Veolia devient également le partenaire exclusif de la compagnie nationale Saudi Aramco pour le traitement de ses déchets industriels et banaux. « Estimés à 200.000 tonnes par an, ces quantités viendront s’ajouter aux 120.000 tonnes de déchets dangereux qui seront prochainement traités à Jubail, où Veolia finalise la construction d’un incinérateur pour le compte de Sadara Chemical Company et des autres industriels à proximité », fait savoir le groupe dans un communiqué.