168 stations sont aujourd'hui prélevées pour la surveillance du Covid-19. Crédit : Pixabay.
Le laboratoire d’hydrologie de l’Anses a été missionné pour assurer la fiabilité et la normalisation des données, en harmonisant les méthodes utilisées entre les différents acteurs impliqués. Il appuiera également Santé publique France dans l’élaboration des plans de surveillance.
Les différents projets de surveillance en cours permettent d’établir et d’affiner les attendus du dispositif national sous pilotage de la Direction générale de la santé et de la Direction de l’eau et de la biodiversité, tant en termes de couverture du territoire que de réactivité du système de surveillance et de robustesse des données, dans le cadre du projet SUM’EAU (Surveillance microbiologique des eaux usées).
168 stations sont actuellement prélevées deux fois par semaine et constituent une base de réflexion pour le dimensionnement d’un réseau de surveillance à des fins de santé publique. Cette étude d’Obepine est financée par la Direction générale de la Santé depuis août 2021 et se poursuivra en 2022. Depuis avril 2021, les données produites sont en open data.
En France, plusieurs initiatives et projets de recherche ont vu le jour dès l’année 2020 dans les secteurs publics et privés. En avril 2020, l’Observatoire épidémiologique des eaux usées (Obepine), un regroupement d’équipes de recherche, a été créé sous l’impulsion du Care et a bénéficié depuis d’un financement de l’Etat. D’autres entités sont également très actives dans ce domaine, parmi le secteur public (équipes de recherche, services d’incendie et de secours) et privé.