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Réseaux de chaleur : un ralentissement des projets qui inquiète les professionnels

Par Eva Gomez. Publié le 21 novembre 2018.
Réseaux de chaleur : un ralentissement des projets qui inquiète les professionnels
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Vendredi 16 novembre dernier, la Fédération des services énergie environnement (Fedene), l’association de collectivités Amorce et le Syndicat national du chauffage urbain et de la climatisation urbaine (SNCU), ont présenté les résultats de l’édition 2018 de leur enquête sur les réseaux de chaleur et de froid. La baisse des nouveaux projets de permettraient pas d’atteindre les objectifs nationaux.

« Les réseaux de chaleur et de froid confirment leur contribution à la transition énergétique malgré une baisse alarmante des nouveaux projets », annoncent la Fedene, Amorce et le SNCU. L’édition 2018 de l’enquête sur les réseaux de chaleur et de froid pointe en effet du doigt le ralentissement des projets et préconise un renforcement des mécanismes de soutien. « L’augmentation à 300 millions d’euros du Fonds chaleur prévue par le ministre de la Transition écologique est une première avancée qu’il est urgent de confirmer et qui doit être complétée par un doublement du Fonds chaleur comme annoncé par le président de la République pendant la campagne présidentielle », estiment les trois organismes à l’origine de cette enquête.

Modifier les mécanismes du fonds chaleur et faciliter le déploiement de nouveaux réseaux

Pour le président de la Fedene, Pascal Roger, « le fonds chaleur est complexe dans son usage par les collectivités. Il faudrait qu’il s’adapte à chaque projet et cesse d’être un fonds global ». Pour lui, il s’agirait notamment d’augmenter les aides attribuées à chaque projet et de modifier les mécanismes de ce soutien financier. « La densification des réseaux existants fonctionne très bien », ajoute Serge Nocodie, vice-président d’Amorce, en charge des réseaux de chaleur : « la difficulté concerne les collectivités qui n’ont pas encore de réseaux de chaleur ». C’est le cas notamment de 400 collectivités de 20.000 habitants, « qui ont du mal à investir », conclut-il. L’inquiétude des trois organismes est d’autant plus prononcée que la trajectoire de développement fixée avec la loi de transition énergétique prévoit de multiplier par 5 la chaleur renouvelable et de récupération livrée grâce aux réseaux de chaleur. « On voudrait une véritable vision et une stabilité », martèle Serge Nocodie.

56 % d’EnR&R dans les réseaux de chaleur

L’enquête souligne également des points positifs : 761 réseaux de chaleur et 23 réseaux de froid sont à ce jour déployés en France. 25 TWh de chaleur est livrée sur 5.397 km de longueur et 38.212 bâtiments (2,4 millions d’quivalents logements). Dans le mix énergétique de ces réseaux de chaleur, on trouve 56 % d’énergies renouvelables et de récupération (EnR&R). « Ce verdissement des installations a permis de réduire fortement leur empreinte carbone : aujourd’hui, leur contenu moyen en CO2 s’élève à 0,116 kg /kWh, soit 36% de moins que l’électricité, 50% de moins que le gaz naturel et 60% de moins que le fioul », soulignent la Fedene, le SNCU et Amorce.

Par ailleurs, l’enquête relève que les réseaux de chaleur restent compétitifs par rapport aux autres modes de chauffage : en 2017, le coût global est de 1111 euros par logement contre 1218 euros pour le gaz collectif et 1840 euros pour l’électricité, pour une consommation de 170 Kwh/m² par an.
Tranchée de réseau de chaleur / crédit : PAN ANT / Source : Flickr
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