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ÉNERGIE

L'Anses alerte sur la toxicité de la lumière bleue des LED sur la rétine

PUBLIÉ LE 17 MAI 2019
E.G
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L'Anses alerte sur la toxicité de la lumière bleue des LED sur la rétine
Le 14 mai dernier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a publié un avis alertant sur la toxicité de la lumière bleue des LED sur la rétine.

«  L’Agence confirme la toxicité de la lumière bleue sur la rétine et met en évidence des effets de perturbation des rythmes biologiques et du sommeil liés à une exposition le soir ou la nuit à la lumière bleue, notamment via les écrans et en particulier pour les enfants », peut-on lire dans l’avis de l’Anses publié le 14 mai dernier.

Alors que, compte tenu de leurs performances énergétiques, les LED remplacent peu à peu les lampes traditionnelles, l’Anses attire l’attention sur leurs effets négatifs : « Les LED, de par leur spécificité technologique, peuvent émettre une lumière riche en courtes longueurs d’onde, dite "riche en bleu", et un éclairage plus intense que d’autres sources lumineuses, ce qui peut induire des effets sur la santé de l’homme comme sur l’environnement », souligne l’Agence. Parmi les nouveaux effets mis en évidence par l’Anses : des effets phototoxiques à court terme et à long terme, augmentant notamment le risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). « D’autres types d’éclairage à LED tels que des lampes torches, des phares automobiles, des décorations ou des jouets, peuvent émettre des lumières particulièrement riches en bleu et appartenir au groupe de risque 2, mais ils ne sont pas couverts par la réglementation actuelle », souligne l’Anses.

Quant à l’impact des LED sur l’environnement, l’Anses rappelle que « quel que soit l’écosystème étudié, les connaissances scientifiques montrent de façon convergente une augmentation de la mortalité et un appauvrissement de la diversité des espèces animales et végétales étudiées dans les milieux éclairés la nuit ».

Privilégier les éclairages de type « blanc chaud »

Ainsi, l’Anses émet une série de recommandations : restreindre la mise à disposition des objets à LED auprès du grand public à ceux de groupe de risque photobiologique 0 ou 1 ; limiter l’intensité lumineuse des phares des véhicules automobiles, tout en garantissant la sécurité routière ; réduire au minimum le niveau de modulation temporelle de la lumière émise par toutes les sources lumineuses.

Par ailleurs, « l’Agence rappelle l’importance de privilégier des éclairages domestiques de type « blanc chaud » (température de couleur inférieure à 3 000 K). » L’Agence encourage également l’établissement de normes pour définir les critères de performance des équipements de protection contre la lumière bleue, leur efficacité étant aujourd’hui « très variable ».
Crédit : Anses / DR
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