La gigafactory sera installée aux cotés des locaux existants. Crédits : John Cockerill
Le groupe belge John Cockerill, leader des équipements de production d’hydrogène par électrolyse de l’eau, a officiellement déposé les demandes de permis nécessaires à la transformation du site d’Aspach-Michelbach (Haut-Rhin). Les premiers hydroliseurs sortiront de l’usine début 2023.
John Cockerill a franchi une étape clé pour la mise en place de sa filière européenne de fabrication d’électrolyseurs destinés à l’hydrogène décarboné. Le groupe a annoncé ce lundi 14 juin, le dépôt des demandes de permis nécessaires pour entamer la transformation de son site d’Aspach-Michelbach en gigafactory. « La transformation du site d’Aspach donne à la France un rôle de premier plan dans la filière européenne d’équipements hydrogène de John Cockerill », peut-on lire dans un communiqué.
A l’horizon 2022, le site d’Aspach sera réaménagé pour produire les composantes clés des électrolyseurs. Le groupe table sur une production initiale de 200 MW d’électrolyseurs par an, pour atteindre 1 gigawatt (GW) avant 2030, avec la création progressive de 400 emplois en Europe, dont près de 250 emplois en France. La filière européenne rassemblera également le site de Seraing situé en Belgique et d’autres sites européens de fabrication des équipements de purification et de séparation des gaz.
« La France a fait de l’hydrogène propre un sujet central pour décarboner son économie. Notre projet de gigafactory fait écho à cette volonté politique et renforce notre ancrage en Alsace, au cœur de l’Europe. C’est une des régions françaises au sein desquelles nous évoluons depuis de nombreuses années », a déclaré Anne-Françoise Laime, déléguée générale France de John Cockerill.