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Le PEFC prend son bâton de pèlerin

Par Laurence Madoui. Publié le 5 juin 2018.
Le PEFC prend son bâton de pèlerin
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La certification des surfaces forestières et des produits issus du bois va croissant. Mais l’association PEFC est bien consciente que les chiffres flatteurs sont l’arbre qui cache une forêt globalement peu protégée.

Le label du Programme de reconnaissance des certifications forestières (Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes, PEFC) couvre deux tiers des surfaces certifiées pour leur gestion durable, soit 313 millions d’hectares dans le monde. S’il devance le référentiel du Forest Stewardship Council (FSC, environ 200 M ha), le PEFC n’y voit nulle raison de pavoiser. Sachant qu’un tiers des espaces arbore une double certification PEFC-FSC, « ce sont moins de 10 % des forêts mondiales qui sont gérées de façon durable », relativise Paul-Emmanuel Huet, directeur exécutif du programme.

« La marge de progression est très importante, en particulier dans les pays où la certification n’est pas pratique courante et où la déforestation continue », poursuit-il. Le label est « en plein développement » en Asie et en Amérique latine, selon l’association fondée en 1999 et aujourd’hui présente dans 50 pays. En Afrique, le Gabon devrait voir de premiers sites certifiés en 2019.

Un critère à intégrer aux politiques d’achat

Dans l’Hexagone, un tiers de la forêt est certifié. Si les propriétaires sont contrôlés par les antennes régionales du PEFC ou des coopératives forestières, les exploitants forestiers font l’objet d’un audit annuel par un organisme certificateur indépendant. L’intégralité des forêts domaniales affiche le label, qui concerne les deux-tiers des forêts communales et moins de 20 % de la forêt privée – très morcelée et sous-exploitée. Au total, 8,2 M ha de forêts françaises (dont 2 M en Guyane), détenus par plus de 69 000 propriétaires, sont certifiés. Les surfaces labellisées étant les plus productives, « les deux-tiers du bois commercialisé sont certifiés », précise Paul-Emmanuel Huet.

Du côté des entreprises, plus de 3 000 transformateurs de la filière forêt-bois-papier appliquent les règles de traçabilité du PEFC, contrôlées chaque année par un certificateur indépendant. Sur la chaîne graphique (papèterie, presse, édition, emballages), « la démarche est très bien installée, en France comme au plan mondial », observe le responsable de l’ONG. Si le secteur du meuble recourt au label, PEFC- France doit sensibiliser aux achats éco-responsables les majors de la construction, « à fort pouvoir d’influence » sur leurs fournisseurs et sous-traitants. La pédagogie se déploie aussi auprès des distributeurs.

Un logo convoité

Le « schéma de certification forestière » 2017-2022 renforce les exigences. Les propriétaires de plus de 10 ha doivent ainsi présenter dès leur adhésion leur document de gestion, jusqu’alors attendu sous trois ans. Le Code des bonnes pratiques sylvicoles, visant les propriétaires privés de moins de 25 ha, s’assortit désormais d’un programme de coupes et travaux. Les rythmes et niveaux d’exploitation sont restreints sur les sols sensibles.

De 2010 à 2017, le PEFC a traité un millier de plaintes, déposées par des associations (environnementales ou consuméristes) ou des entreprises. Motif dominant : l’usage illicite du logo. Pour Paul-Emmanuel Huet, « cela montre la réelle valeur ajoutée du label ».
Crédit : PEFC Bois
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