Eco-Emballages finance neuf centres de tri

Pour développer le recyclage des emballages plastiques et des autres matériaux, Eco-Emballages va apporter 25 millions d’euros d’aides à l’investissement pour neuf projets de centres de tri de moyenne et grande taille. Ils marquent une nouvelle génération d’équipements qui seront construits progressivement sur le territoire national. Les neuf sites desserviront au total 6,5 millions d’habitants. Eco-Emballages a souhaité un équilibre entre projets portés par des collectivités et des opérateurs privés. Les centres sont répartis selon trois catégories : quatre centres de proximité sont capables de traiter 15 000 tonnes/an en moyenne, situés dans l’Allier (public), le Lot (public), l’Aude (public), et les Alpes-de-Haute-Provence (privé). Un centre de tri spécialisé sur la collecte séparée d’une capacité de 20 000 tonnes/an se trouve en Vendée (Trivalis). Les quatre centres de tri de grande taille d'environ 60 000 tonnes/an, sont situés à Compiègne, porté par le SMVO (Syndicat mixte de la vallée de l'Oise), au Rheu près de Rennes, géré et exploité par Paprec, à Rilleux-la-Pape (près de Lyon) porté par Veolia et à Marseille porté par Suez.La construction de ces nouveaux centres de tri plus modernes, automatisés, équipés de machines de tri optique, et associés à des bassins de population plus larges doit permettre au dispositif français de gagner en efficacité : plus de matériaux triés, plus de recyclage et des coûts de tri mieux maîtrisés. Trois de ces centres de tri sont déjà construits (c'est le cas du centre de Paprec du Rheu) ou en cours de construction, les six autres sont prévus d'ici à 2018.Selon la taille du projet, Eco-Emballages finance les installations pour un montant de 1 à 4 millions d’euros. Ainsi, le centre de tri de Paprec d'une capacité de 50 000 t/an recevra une enveloppe de 4 millions d'euros. Le budget total consacré au volet plastique du plan de relance est passé de 45 millions d’euros à 66 millions d’euros. Les 21 millions d’euros supplémentaires seront inscrits sur l’exercice 2017. Fin 2016, ce sont 15 millions de Français qui pourront trier tous leurs emballages avant une généralisation à l’ensemble du territoire en 2022.Catherine Moncel