Selon le rapport «Global Futures»*, l’inaction climatique coûterait près de 500 milliards de dollars par an d’ici à 2050, au niveau mondial. Les États-Unis figurent à la première place des pays les plus touchés (en valeur absolue du PIB), avec une perte de 83 milliards de dollars par an d’ici à 2050. Viennent ensuite le Japon (80 milliards) et le Royaume-Uni (21 milliards). La France figure à la dixième place parmi les pays les plus impactés. Elle devrait perdre 8,4 milliards de dollars chaque année, soit un total de 173 milliards de dollars d’ici à 2050.
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"Il est encore possible d’inverser la tendance"
Les scientifiques se veulent toutefois rassurant. « Si nous parvenons à mieux gérer l’utilisation des terres pour éviter de nouvelles pertes de zones importantes pour la biodiversité et les services écosystémiques, comme le démontre le rapport dans le scénario “Global Conservation”, les résultats économiques seraient ainsi nettement meilleurs, avec une augmentation du PIB mondial de 490 milliards de dollars chaque année par rapport au calcul du scénario du statu quo » explique WWF dans son communiqué de presse.
L’association appelle les États et les acteurs économiques à prendre encore plus d’engagements pour endiguer la crise climatique. «L’année 2020 est une échéance cruciale à ne pas rater, avec le Congrès mondial de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature, ndlr) à Marseille et la conférence mondiale pour la biodiversité en Chine», conclu Arnaud Gauffier, directeur des programmes de WWF France.
* Une étude réalisée par WWF, en partenariat avec le Global Trade Analysis Project de l’université de Purdue et le Natural Capital Project de l’université du Minnesota.