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Souad El Ouazzani, senior manager RSE chez Deloitte.

LA RÉDACTION, LE 12 MARS 2012
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En quoi l'eau est-elle une ressource stratégique pour les entreprises ? L'eau n'est pas une ressource disponible partout en quantité et en qualité. Ce constat fait peser sur les entreprises trois types de risques. D'abord bien évidemment des risques sur l'approvisionnement puisque les conflits d'usage ne pourront que s'aggraver avec l'accroissement des besoins et le réchauffement climatique. Puis des risques réglementaires avec le développement de politiques de plus en plus restrictives sur les prélèvements et les rejets. Et enfin des risques de réputation. En ont-elles pris conscience ? Le coût de l'eau est modeste en comparaison d'autres intrants et la rentabilité des investissements réalisés est faible. Parmi les 68 entreprises étudiées, 28 ont identifié un type de risque et 2 seulement les trois. Cependant, 65 ont pris des initiatives ponctuelles, 38 ont formalisé des engagements et des objectifs chiffrés et 8 ont adopté une démarche structurée spécifique. Parmi elles de grandes entreprises comme Danone, Renault et Pernod Ricard. C'est d'autant plus important que les potentiels de croissance économique sont dans des zones géographiques en stress hydrique. Comment les entreprises peuvent-elles évaluer leur empreinte eau ? Il n'existe pas aujourd'hui de référentiel international en la matière et cela complique l'approche des entreprises qui attendent la publication d'une norme Iso en préparation (voir encadré). Néanmoins nous avons retenu trois principaux outils de mesure : le Water sustainability tool (GEMI), le Water footprint (WFN) et le Global water tool (WBCSD). Le premier permet d'identifier les principaux enjeux et de structurer une politique générale de l'eau. Le second s'attache aux impacts de l'entreprise sur l'eau et le troisième propose un inventaire des sites situés en zones de stress hydrique. Quelles recommandations faites-vous aux entreprises ? Elles doivent commencer par dresser une cartographie de leurs risques prenant en compte la disponibilité et les conditions socio-économiques locales. Il faut qu'elle soit dynamique et intègre les prévisions de développement de l'entreprise et de son environnement. Ensuite, il faut évaluer l'empreinte eau, de l'amont à l'aval et parvenir à une analyse du coût global de la ressource avant de définir un plan d'actions et des indicateurs de suivi. Enfin, il est indispensable d'instaurer un dialogue pérenne avec les parties prenantes.


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