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Dépollution : Rhizotest évalue les risques

LA RÉDACTION, LE 20 MARS 2017
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Si cette technique est désormais disponible pour les entreprises et les collectivités, elle est déjà utilisée depuis environ vingt ans dans les laboratoires. « Ce test de mesure de la phytodisponibilité des contaminants est issu des recherches conduites sur les interactions entre la plante et le sol dans les années 1990. Depuis 2015, il est normalisé selon l’Iso 16198 et traduit dans la norme européenne CEN », explique Laure Lemal, cofondatrice de l’entreprise avec Mathieu Bravin, chercheur du Cirad. Dans le cadre de la normalisation, la méthode du Rhizotest a été optimisée et industrialisée. Des tests ont été menés sur 55 types de sols pour cerner son domaine d’application. Un essai dans huit laboratoires européens a confirmé sa reproductibilité.Le test se déroule en deux phases. Dans un premier temps, dit de préculture, les graines sont mises à germer en hydroponie pendant quatorze jours. Dans ces conditions, elles développent un tapis racinaire plat et dense. Ensuite, elles sont mises en contact avec l’échantillon de quelques millimètres de sol, pendant huit jours. Mais pas en contact direct : un tapis les sépare, tout en maintenant, par capillarité, les échanges entre les plantes et le sol. « Cela permet de reproduire les interactions qui ont lieu dans la rhizosphère, entre le sol et les racines », précise Laure Lemal. Enfin, la plante (partie aérienne et racine) est récoltée et préparée pour analyser les contaminants en spectrométrie de masse. « Le Rhizotest a déjà été utilisé pour mesurer plusieurs éléments traces métalliques : cuivre, zinc, cadmium, cobalt, chrome, nickel, plomb, ainsi que l’arsenic et des radioéléments comme le césium et l’uranium, dans plus d’une vingtaine d’espèces végétales », détaille Laure Lemal.Ce test peut intéresser les secteurs des sites et sols pollués ou des produits résiduaires organiques (boues de station d’épuration), dans le cadre de l’évaluation et de la gestion des risques, par l’évaluation de l’efficacité des méthodes de dépollution, le choix des pratiques culturales optimales, etc.). Albane Canto


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