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Jimmy, le mini-réacteur nucléaire pour décarboner les industries

PUBLIÉ LE 14 FÉVRIER 2022
A.A
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Jimmy, le mini-réacteur nucléaire pour décarboner les industries
Mathilde Grivet et Antoine Guyot, co-fondateurs de Jimmy. Crédit : Jimmy
Jimmy, startup française spécialiste des mini-réacteurs nucléaires, boucle une levée de fonds de 2,2 millions d’euros. Celle-ci vise à fournir de la chaleur aux sites industriels et ce, sans émission de gaz à effet de serre.

Le nouveau « fournisseur de chaleur décarbonée », Jimmy accélère son développement avec une première levée de fonds à hauteur de 2,2 millions d’euros auprès d’EREN Industries, Noria, Otium Capital, Polytechnique Ventures et d’investisseurs « Friends & Family ». La jeune société créée en 2021 par Antoine Guyot et Mathilde Grivet, ambitionne de contribuer à la décarbonation de l’industrie grâce à une nouvelle application de la fission nucléaire.

Jimmy veut proposer une alternative durable à l’industrie qui consomme une chaleur haute température particulièrement polluante car elle est issue des énergies fossiles. Celle-ci conçoit et opère des générateurs thermiques fondés sur des micro-réacteurs nucléaires afin de vendre aux industriels de la chaleur décarbonée et compétitive.

La startup utilise ainsi la fission nucléaire pour remplacer les brûleurs fossiles par des mini réacteurs fonctionnant à l’uranium, et qui se branchent directement aux installations existantes. « Avec Jimmy et notre offre unique, nous souhaitons leur apporter le savoir-faire nucléaire français pour créer la première industrie décarbonée compétitive mondiale. Mettre le pragmatisme technologique au service de l’écologie, décarboner l’industrie tout en augmentant sa performance, voici nos ambitions aujourd’hui », déclare Antoine Guyot, cofondateur et CEO de Jimmy.
 
Crédit : Jimmy

Soutenir le développement

Jimmy entend installer ses premiers mini-réacteurs fin 2025. Pour soutenir le développement de sa technologie et son futur déploiement, la startup mobilisera sa récente levée de fonds pour recruter une dizaine d’ingénieurs pour finaliser la conception de sa solution. Cette levée lui permettra également de mettre en place les partenariats avec des fournisseurs industriels pour la production de son générateur.

Par ailleurs, l’entreprise va également amorcer les premières procédures réglementaires auprès de l’Autorité de Sûreté Nucléaire afin de se conformer au cadre réglementaire existant.
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