En combinant leurs expertises et leurs infrastructures respectives, Genopole – premier biocluster français dédié à la génétique, la biologie et aux biotechnologies – et ARD – expert reconnu en bioraffinerie et en développement de procédés industriels, filiale du groupe coopératif VIVESCIA – ont signé ce jour une convention de partenariat de 24 mois renouvelable qui va leur permettre de proposer aux porteurs de projets un accompagnement stratégique et opérationnel vers l’industrialisation.
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Vers une bioindustrie compétitive
Ce partenariat illustre la volonté commune de Genopole et d’ARD de favoriser l’émergence d’une filière industrielle compétitive en France, fondée sur l’innovation biotechnologique, la valorisation des ressources non fossiles et la souveraineté industrielle. Ensemble, ils entendent répondre aux attentes croissantes des industriels de la bioéconomie, en leur proposant une offre d’accompagnement cohérente, modulable et à fort impact, ces actions s’intègrent également aux objectifs européens.
« Notre ambition est claire : offrir aux entreprises de biotechnologie les moyens techniques et l’environnement partenarial nécessaires pour réussir leur passage à l’échelle, » déclare Gilles Trystram, directeur général de Genopole.
« La biotechnologie industrielle ou fermentation de précision est une filière stratégique mondialement identifiée en réponse aux enjeux de décarbonation, de souveraineté et de réindustrialisation. Le développement du biomanufacturing dans la continuité des biofonderies se confirme, », ajoute Philippe Aubry, directeur général d’ARD.
Une gouvernance partagée
Pour piloter cette collaboration, un Comité de Pilotage paritaire sera mis en place. Il aura pour mission de valider les projets intégrés, de suivre les indicateurs de performance et d’orienter les décisions stratégiques du partenariat.
La convention prévoit également un cadre rigoureux pour la gestion des données clients et des informations confidentielles, dans le respect de la RGPD. La répartition des droits de propriété intellectuelle distingue les créations individuelles – qui restent la propriété de la partie concernée – des créations conjointes, qui feront l’objet d’un régime de copropriété.
Enfin, le partenariat se veut non exclusif : chacune des parties conserve la possibilité de développer d’autres collaborations similaires avec des partenaires tiers.