Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
EAU

Perax fête ses 30 ans et l'arrivée du sans-fil

LA RÉDACTION, LE 1er AOÛT 2008
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
En trente ans, la société toulousaine Perax est devenue l'un des leaders de la fabrication d'automates communicants pour gérer à distance les sites de production d'eau et d'assainissement. À l'occasion de cet anniversaire fêté en juin, clients, fournisseurs et collaborateurs ont débattu des technologies émergentes en télégestion. Pour les trente prochaines années, un constat se dessine selon Alain Cruzalèbes, président de Perax : « Le faible coût ainsi que la facilité d'installation et de fonctionnement des systèmes sans fil préfigurent un changement global des parcs télégérés. » de nouvelles connexions En France, le rôle joué par les opérateurs privés a favorisé le développement des fabricants d'automates de télégestion et des systèmes de communication utilisés (réseau téléphonique commuté ou RTC, réseaux des opérateurs de téléphonie mobile, courant porteur en ligne, etc.). Si le RTC est encore utilisé par 70 % du marché, selon Alain Cruzalèbes, il ne fait pas toujours face à l'augmentation du flux de données à transmettre et à analyser pour surveiller les niveaux ou la qualité de l'eau, les débits ou l'intensité des pompes. Son installation et son abonnement restent chers. Et à l'heure d'Internet, d'autres solutions sans fil commencent à se répandre. Notamment grâce à la gamme évolutive des produits Perax P400, dont l'interface Web autorise les connexions via les PC, PDA, smartphone et même le Minitel. « Chez Veolia Eau, nous explorons la piste GPRS (General Packet Radio Service ) afin de compléter notre offre télégestion, avec une attention particulière sur la sécurité de cette solution », explique Roch Biard, ingénieur à la direction technique. Le GPRS transmet les données via les réseaux GSM en utilisant le protocole IP (compatibilité maximale avec les réseaux Internet et Ethernet) et une transmission rapide (30 à 100 kbits/s). « À la différence de l'ADSL, il n'y a pas de connexion constante à Internet, donc pas de saturation du canal de transmission. Et la facturation se fixe sur le volume d'informations, non sur la durée comme avec le GSM », précise Philippe Collet, spécialiste en télémétrie chez SFR-Entreprises. À Cahors ou à Limoges, les choix se tournent vers d'autres solutions. « Pour l'ensemble de nos dix-neuf réservoirs et six stations de pompage télégérés, le Wifi peut véhiculer plus d'informations que par RTC ou GPRS, et il est déjà utilisé comme support par notre service informatique. Nous pourrons ainsi utiliser des caméras IP de surveillance », estime Patrick Caussanel, responsable de la qualité de l'eau à la mairie de Cahors. De son côté, Jean-Luc Viallesseche, responsable adjoint de la station de traitement d'eau à la ville de Limoges, envisage de « compléter le réseau de fibre optique communal par le Wimax pour gérer les châteaux d'eau éloignés. Cette connexion permanente offre les sécurités d'une télégestion en temps réel et d'une alerte immédiate sur événements car certains réservoirs ont peu d'autonomie ». D'autres solutions sont aussi à l'étude pour les sites télégérés par radio, dont un modem transparent Icom et son logiciel permettant d'acquérir quatre fois plus de données que les techniques radio actuelles sur une portée de cinquante kilomètres. Dans tous les cas, les gestionnaires de sites recherchent des techniques alliant fiabilité, sécurité, réactivité et coût. Sans les contraintes du téléphone filaire.


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
StaR-Eau, le géostandard qui structure la gestion patrimoniale
StaR-Eau, le géostandard qui structure la gestion patrimoniale
Télégestion : Perax prend un temps d’avance
Télégestion : Perax prend un temps d’avance
Soprema et Aquatiris : un partenariat durable
Soprema et Aquatiris : un partenariat durable
Dossier/1 | Un outil pour calculer le potentiel de l’eau de pluie
Dossier/1 | Un outil pour calculer le potentiel de l’eau de pluie
TOUS LES ARTICLES EAU
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS