D’après le rapport, les grands barrages hydroélectriques français posent moins de problèmes cruciaux et immédiats que les petits. Depuis le décret de décembre 2007 qui impose une réglementation plus contraignante, un grand nombre de petits barrages et de digues ne répondent que très partiellement aux critères de maintenance et de sécurité. Cela est dû, le plus souvent, à un manque de moyens des maîtres d’ouvrage et à la difficulté de mettre en place des solutions qui ne pourront être uniformes et homogènes.
A l’inverse, les grands barrages font l’objet d’une surveillance plus étroite et d’une meilleure maintenance, renforcées par la mise en pratique du plan de rénovation hydraulique « SuPerHydro » d’EDF. De plus, les agents des Drire et des DDAF disposent désormais d’outils et d’espaces de formation nécessaires à toutes les opérations à conduire pour le suivi de ces ouvrages. Par ailleurs, Christian Kert insiste sur la poursuite des recherches sur le comportement du béton, et notamment sur la maladie du béton qui aboutit au gonflement des parois du barrage.
Clément Cygler, HYDROPLUS
Photo : Inspection décenale d'un barrage avec vidange partielle par la Drire PACA.
Liens vers le rapport sur l'amélioration de la sécurité des barrages et ouvrages hydrauliques