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EAU

L'UFC Que Choisir pousse le Sedif aux économies

LA RÉDACTION, LE 1er OCTOBRE 2008
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Une première salve avait eu lieu en 2007, lorsque l'UFC Que Choisir avait sorti son enquête sur le prix de l'eau en France, où il présentait le Sedif comme l'un des plus mauvais élèves. S'en était suivie une phase d'échanges sur les comptes du syndicat. Mais l'association est repartie à la charge pour inciter le Sedif à profiter de la fin de son contrat de délégation avec Veolia Eau, en 2011, pour « réduire la facture des ménages franciliens ». En premier lieu, il précise qu'il n'a pas de préférence quant au mode de gestion (régie ou DSP), mais qu'il fait preuve de « pragmatisme ». Il conseille au syndicat d'envisager le mode de la régie pour renforcer la concurrence avec le privé - le mode de gestion sera d'ailleurs choisi par les élus franciliens à la fin de l'année. découpage en lots L'UFC Que Choisir préconise également un découpage de ce marché en plusieurs lots, avec des durées de contrat différentes, pour augmenter le nombre d'entreprises pouvant prétendre à ce marché. Dans le cas d'une délégation, il appelle à des économies chiffrées entre 80 et 90 millions d'euros. Elles sont à réaliser à hauteur de 30 à 40 M€ (sur un montant total de 80 M€) sur l'exploitation du réseau de distribution, où le syndicat et son délégataire sont accusés de coûts trop élevés pour la réparation des fuites. Ensuite, 4 M€ seraient à économiser sur la production et 6 M€ sur l'administration, qui représentent ensemble un budget de 52 M€. Enfin, il préconise 10 M€ d'économies (sur 55 M€) sur les travaux des canalisations et branchements. Que Choisir demande aussi de faire passer la rémunération de Veolia Eau de 38 M€ annuels à 20 M€, indiquant que 13 M€ de rémunérations indirectes (frais de siège notamment) devraient être supprimées. Le Sedif a répondu qu'il « s'appuyait sur son délégataire pour assurer, pour partie, campagne de communication et actions de recherche et développement ». D'une manière générale, le Sedif a réagi à cette étude en dénonçant « une démarche intellectuelle hasardeuse et viciée » ainsi que des « chiffres mensongers. Aucun des éléments chiffrés fournis à l'UFC n'a été pris en compte », regrette le Syndicat, qui a rappelé que 92 % des usagers étaient satisfaits de l'eau fournie (source : l'Observatoire de la qualité du service public de l'eau, août 2008). Les deux parties arrivent cependant à se rejoindre sur un point : la mutualisation des moyens de production et de distribution d'eau potable entre Paris et sa banlieue, à travers le projet du « Grand Paris ». Un sujet complexe qui implique tant le Sedif que la ville de Paris, la Région Île-de-France et l'État, et que nous développerons dans le prochain numéro d'Hydroplus.


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