Quick, numéro deux de la restauration rapide en France, entend améliorer les performances environnementales de ses bâtiments. Il suit pour cela les exigences de la certification NF Bâtiment tertiaire. « Dans chaque projet de construction, de rénovation ou de réhabilitation, nous allons intégrer le maximum de cibles HQE », assure Gérard Barbier, directeur technique construction, maintenance, ingénierie, sécurité de Quick. Il prévoit « une application partielle ou totale du référentiel, selon les contraintes géographiques et écologiques ». Premier résultat concret de cet engagement : le restaurant de Dammarie-les-Lys, en Seine-et-Marne, dont l'ouverture est prévue fin janvier. « Ce bâtiment pilote recevra une toiture végétale. Quelque 10 m² de panneaux solaires couvriront 36 % des besoins en eau chaude sanitaire et une pompe à chaleur intelligente sera installée », liste Gérard Barbier, sans oublier « une diminution de la consommation d'eau de 15 % grâce, notamment, à un système de récupération des eaux de pluie ». Comme le restaurant Quick de Saint-Amand-les-Eaux (59), ouvert en mai dernier, celui de Dammarie-les-Lys aura une ossature en bois. Un restaurant HQE qui devrait coûter « 15 % de plus qu'un bâtiment classique », estime le directeur technique. Depuis octobre, Quick possède une structure juridiquement constituée, l'Institut Quick, avec un budget de 4 millions d'euros pour 2009. « Cet institut coordonne les actions du groupe dans les domaines de l'environnement, mais aussi de la nutrition, de la santé et de la formation », précise Jean-Paul Brayer, chef de la direction du groupe et président de l'institut.