Lors de cette consultation, deux habitants sur trois ont dit vouloir aller plus loin et plus vite dans la reconquête de la qualité des eaux du bassin que ce que proposait le Sdage, à savoir 45 % des masses d’eau en bon état en 2015. Cela va dans le sens des mesures prévues par le projet de loi du Grenelle de l’environnement, qui prévoit un objectif national de deux tiers des eaux de surface en bon état à l’horizon 2015. C’est pourquoi, lors de sa réunion du 4 décembre 2008, le comité de bassin Loire-Bretagne a adopté un additif au projet de Sdage fixant désormais un objectif de 61 % des masses d’eau en bon état d’ici à 2015.
Les trois actions citées en priorité par le public « pour reconquérir un bon état des eaux » concernent la limitation des pollutions agricoles (47 % des répondants), des pollutions urbaines et industrielles (32 %) ainsi que la résolution des conflits d’usage (27 %), comme la réduction du gaspillage ou la récupération des eaux de pluie.
Les nouvelles mesures prises suite à la consultation et aux décisions du Grenelle entraîneront pour l’agence un surcoût évalué à 10 %, ce qui porterait le programme de mesures 2010-2015 à 3,3 milliards d’euros, soit 550 millions d’euros par an.Caroline Kim, HYDROPLUSTous les résultats de la consultation sont sur le site de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne