Le chiffre d'affaires de Suez Environnement a progressé de 5,6 %, atteignant 12,4 milliards d'euros. Pour le secteur Eau Europe, la croissance est de 8,5 %, tandis qu'à l'international, l'activité a été dopée par Degrémont qui a signé de nombreux contrats, notamment au Moyen-Orient et au Maghreb. Fin 2008, son carnet de commandes pour les 22 mois à venir était parmi les plus remplis de son histoire.
« À court terme, Suez Environnement adapte ses priorités au contexte économique, pour privilégier la génération de cash-flow libre, le maintien de la discipline financière et le renforcement de la sélectivité des investissements », précise le directeur général de l'entreprise, Jean-Louis Chaussade. Ce qui implique une diminution de ses coûts opérationnels : 180 millions d'euros doivent être économisés au total en 2010 par rapport à 2007, soit 60 millions d'euros de plus que ce qui était initialement prévu. L'entreprise prévoit par ailleurs de diminuer ses investissements de 25 % en 2009 par rapport à 2008.
Reste que, dans le domaine de l'eau, « l'essentiel de l'activité de Suez Environnement est réalisé auprès des collectivités locales avec peu d'impact additionnel de la conjoncture sur la baisse tendancielle historique des volumes constatée ». La réglementation reste en vigueur quel que soit l'impact de la crise, et l'engagement financier de l'État pour aider les collectivités à mettre leurs stations d'épurations aux normes devrait fortement aider le secteur, d'après le groupe.