Estimant qu'elle "bénéficie aujourd’hui de 2 ans d’avance" sur les décisions du Grenelle, la Région demande à ce que l’élaboration de la trame nationale "[tienne] compte des travaux déjà réalisés à l’échelle régionale dans un souci de concertation et de mise en cohérence".
Dès juillet 2006, la Région a mis en place une politique de préservation du patrimoine naturel volontariste qui soutient la construction d’un réseau régional des espaces préservés. Cette volonté s’est traduite par la mise en place de « contrats de territoire corridors biologiques » et par la réalisation de la cartographie des réseaux écologiques de Rhône-Alpes.
Ce document, disponible depuis mars 2009, identifie les espaces encore favorables au déplacement des animaux et qu’il convient de préserver, ainsi que les zones indispensables à une libre circulation des espèces mais devenuesinfranchissables du fait de l’activité humaine.Elaborée en concertation avec près d’une centaine de structures locales et régionales, cette cartographie constitue une base de travail pour les acteurs rhônalpins. Elle comprend :- un atlas composé de 62 cartes au 1/100 000e représentant 160 corridors, 6 000 axes de déplacements de la faune et 330 connexions régionales,- une base de données SIG décrivant 650 points de conflits, 350 obstacles, 1 800barrages et seuils, accompagnés de 450 commentaires,- un guide méthodologique pour la mise en oeuvre de programmes opérationnels.En février dernier, le projet européen de restauration et de préservation des corridors biologiques du Grésivaudan a été lancé par la Région et le département de l’Isère. Ce projet « Grésivaudan » est le premier Contrat de territoire corridors biologiques signé par Rhône-Alpes. Il concerne la libre circulation de la faune et de la flore entre les massifs du Vercors, de la Chartreuse, de Belledonne et des Bauges.Sur ce site à la rubrique Observatoire/Réseaux écologiques, il est possible de commander gratuitement un CD comprenant l’atlas, la base de données et le guide.Site de la Région Rhône-Alpes