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EAU

Une « terre de mission » pour le privé dans le secteur de l'eau

LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2009
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En janvier 2008, la Société de promotion et de participation pour la coopération économique (Proparco) et la Société financière internationale (SFI), filiale du groupe de la Banque mondiale, entraient dans le capital de Veolia Water AMI (Afrique, Moyen-Orient et Inde). Difficile d'établir un premier bilan de l'opération. Et pour cause : « Dans les régions qui sont pour nous prioritaires, l'Afrique, la Méditerranée et l'Inde, les nouveaux développements restent à venir. Les opportunités sont devant nous », analyse Jérôme Bertrand-Hardy, responsable des secteurs Infrastructures et Mines chez Proparco. Filiale de l'Agence française de développement spécialisée dans le financement du secteur privé, Proparco avait alors conclu un « pacte social » avec Veolia Water AMI pour que l'entreprise développe son activité dans ces régions. La société privée était elle-même à l'origine de cette opération. Outre un apport financier de 35 millions d'euros au total, l'engagement de ces acteurs internationaux apportait « une crédibilité et une vraie étiquette de gouvernance dans des pays qui ne sont pas faciles. C'est un peu comme si nous étions un bateau, qui vogue désormais avec une plus grande quille lui assurant plus de stabilité », explique Patrice Fonlladosa, PDG de Veolia Water AMI. « Malheureusement, il règne souvent dans les pays concernés une méfiance face au partenariat public privé, liée au sentiment que l'opérateur privé ne se souciera que de son profit et non des besoins publics. Nous avons choisi de nous engager auprès de Veolia pour contribuer à démon- trer le contraire », indique Jérôme Bertrand-Hardy. FAIRE VALOIR L'EFFICACITÉ D'UN SERVICE En outre, dans un secteur très aidé, les gouvernements ne perçoivent pas toujours tout l'intérêt de recourir au secteur privé. Pourtant, « il faut qu'un service ait un revenu pour pouvoir être financé. Dans des pays où l'efficacité du service est l'un des problèmes majeurs, l'entrée d'un partenaire privé dans la gestion de l'eau peut être une avancée. Nous devons continuer à l'expliquer, et à faire valoir ce que peut apporter un acteur comme Veolia dans l'amélioration de la gestion de services d'eau », estime Jérôme Bertrand-Hardy. Tout cela explique que l'entrée au capital de cette entreprise ait été le premier - et reste à ce jour le seul - investissement de Proparco dans le secteur de l'eau. D'autres devraient suivre : dans les sociétés d'exploitation des nouvelles stations d'épuration du Caire (Égypte) ou de Tunis (Tunisie), et dans des usines de dessalement. D'autant qu'avec la crise, des financeurs comme Proparco jouent souvent un rôle de dernier recours face au délitement des créditeurs privés.


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