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EAU

L'air ambiant, une nouvelle ressource d'eau

LA RÉDACTION, LE 1er OCTOBRE 2009
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Un kilomètre cube d'air contient entre 10 000 et 40 000 tonnes d'eau. Court-circuiter le cycle naturel de l'eau en extrayant l'eau de l'air pourrait donc permettre d'alimenter des zones isolées. Plusieurs solutions d'extraction existent, telles des éoliennes qui condensent l'eau de l'air par contact sur des plaques froides. Leur fonctionnement dépend de la température du point de rosée, donc de la température de l'air et de son humidité relative. L'eau obtenue a la qualité d'une eau de pluie. Dans les éoliennes de la société française Eole Water, le rotor produit l'énergie électrique alimentant la turbine de circulation d'air, le condenseur et les systèmes de désinfection. Le condenseur est nettoyé par pulvérisation d'eau. À la sortie de la cuve de stockage souterraine, l'eau subit une filtration (mécanique, charbon actif et autres), désinfection par ultraviolets et ultrafiltration. Les éoliennes d'entrée de gamme font 18 mètres de haut et produisent 1 000 l/j au maximum ; le prix du mètre cube d'eau devrait être inférieur à 5 euros. D'autres modèles plus puissants (jusqu'à 25 m3/jour) sont en cours de développement. Le néerlandais Dutch Rainwater a préféré un système d'entraînement mécanique, par l'éolienne, du circuit de refroidissement du compresseur-condenseur et du générateur d'ozone (qui sert à désinfecter la cuve de stockage temporaire d'eau en haut du pylône). Il espère pouvoir obtenir une meilleure productivité et augmenter la taille des éoliennes. Les premiers modèles font 50 mètres de haut ; la production d'eau doit atteindre 4 500 à 6 000 l/j et le prix du mètre cube d'eau 4 à 8 euros. ADSORPTION Le procédé de la société israélienne Ewa repose sur un principe chimique : l'adsorption de l'eau contenue dans l'air par des cristaux tels des gels de silice. Son fonctionnement dépend donc de la seule température de l'air, qui doit être comprise entre 4 et 40 °C. La société propose plusieurs tailles d'appareils : de 10 l à 1 000 000 l (1 000 m3) par jour. Plusieurs modules peuvent être reliés pour une production plus importante. À TOUTE VAPEUR Son principe : des ventilateurs propulsent l'air ambiant à travers une chambre contenant le matériau adsorbant, jusqu'à ce que celui-ci soit saturé. La chambre est ensuite fermée et le matériau chauffé à 85 °C, température à laquelle il dégage l'humidité sous forme de vapeur. Une pompe aspire la vapeur et, soit la comprime (grands modèles), soit la projette sur des plaques froides pour condensation (modèles domestiques), produisant de l'eau. Ce système consomme très peu d'énergie. Il contient quatre pompes à chaleur, notamment pour récupérer la chaleur de l'air entrant et celle dégagée lors de la réaction d'adsorption, et pour chauffer le gel de silice. « Fin 2008, nous avons mis au point la troisième génération de notre technologie. Elle récupère environ 90 % de la chaleur latente. L'apport énergétique complémentaire est ainsi très réduit », explique Etan Bar, fondateur d'Ewa. Cet apport peut être fourni par des panneaux solaires ou par des incinérateurs à biomasse. Autre avantage important, l'eau ainsi récoltée est propre à la consommation, avec une qualité d'eau de pluie filtrée. Elle nécessite cependant un apport en calcium. Le prix de l'eau peut atteindre moins de 1 euro par mètre cube pour les plus grandes unités utilisant des énergies renouvelables.


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