Se fondant sur de nombreuses analyses de cas, la chercheuse contrebalance l’opinion traditionnelle selon laquelle les biens communs seraient nécessairement mal gérés et surexploités à moins d’être privatisés ou régulés par une autorité centrale.
Elle a, en effet, tiré de ses observations, la conclusion que la gestion communautaire des biens communs est souvent meilleure que les théories traditionnelles de l'économie le disent. Elle explique que les utilisateurs des biens communs savent imaginer des règles et les moyens de les faire respecter, qui permettent une gestion à long terme de leur ressource. A l’inverse, les restrictions imposées par les gouvernements sont souvent contreproductives, entre autres parce que le pouvoir centralisé manque de légitimité et de connaissance des réalités locales.Le communiqué du Comité NobelUn résumé (en anglais) des théories d'Elinor Ostrom