En 2005, la Tunisie a mis en place une politique appelée « essaimage », dont la finalité était de créer de l'emploi : les grandes entreprises publiques devaient encourager la création de petites entreprises privées. Elles pouvaient, pour cela, participer d'une façon indirecte au financement de ces jeunes pousses, prendre en charge les frais de l'étude de rentabilité, leur faire bénéficier de leurs conseils, de formations, d'outils logistiques, mais aussi inviter leurs propres employés à se lancer dans l'entreprenariat. La Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux (Sonede) y a participé. Elle a enregistré à ce jour 24 conventions signées. Le premier bilan de l'essaimage est positif : il a notamment permis « de créer des entreprises spécialisées dans la pose et la maintenance des réseaux d'eau potable dans des régions où, auparavant, il y avait peu de concurrence donc des prix élevés », précise Adnen Boubaker, directeur central de la sous-traitance et de l'essaimage à la Sonede.