La priorité est de réduire les émissions des micropolluants les plus préoccupants, en agissant à la source sur les secteurs d’activité les plus contributeurs, et de préserver les milieux les plus dégradés.
Rejets diffusMais l’heure est aussi encore à l’analyse de la situation. Chantal Jouanno a annoncé qu’un inventaire des émissions et rejets ponctuels et diffus des substances serait réalisé dans les deux ans à venir. Des campagnes exploratoires ponctuelles dans les eaux souterraines et les eaux superficielles seront par ailleurs lancées à partir de 2011, en prenant notamment en compte des substances nouvelles comme les médicaments.
Veille prospectiveLa veille prospective quant aux contaminations émergentes sera en effet renforcée, et une hiérarchisation des risques effectuée. L’Ineris contribuera à l'extension des listes de micropolluants définissant le bon état des eaux, la définition des normes de qualité environnementales associées et les protocoles d'évaluations.
AgrémentLa procédure d’agrément des laboratoires sera révisée, prenant en compte la délicate mise en œuvre des protocoles de caractérisation de la contamination des eaux par les micropolluants au regard des faibles concentrations quantifiables, de la multiplicité des molécules recherchées et de la complexité des matrices. (1) L’atteinte du bon état écologique des masses d’eau est demandé, sauf dérogation, pour 2015 ; et la réduction, voire la suppression des émissions de substances dangereuses prioritaires doit se faire d’ici 2021Le site du ministère de l'Ecologie