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Le sommet de Nagoya accouche d'objectifs internationaux non contraignants

LA RÉDACTION, LE 1er NOVEMBRE 2010
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Malgré les craintes dont elle était entourée, la conférence des Nations unies sur la diversité biologique qui s'est déroulée à Nagoya, au Japon, a finalement débouché le 29 octobre sur un accord international. Trois textes ont vu le jour : un protocole sur le partage des richesses génétiques, un nouveau plan stratégique 2011-2020 dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique, et un texte sur la mobilisation de ressources financières des pays développés pour aider les pays en développement à protéger la biodiversité. Le protocole, principale avancée, fixe un cadre à l'exploitation des plantes ou autres micro-organismes des pays du Sud par les entreprises du Nord. Le plan stratégique est plus décevant : s'il détermine vingt objectifs de protection de la biodiversité, il est en revanche non contraignant. Par ailleurs, dans le cadre de cette conférence, l'économiste Pavan Sukhdev a présenté les principales conclusions de son étude d'évaluation de la valeur économique de la biodiversité. Son rapport évoque souvent la question de l'eau. De fait, les écosystèmes des milieux aquatiques ou des zones humides rendent des services utiles aux hommes sur le plan économique ; en évitant de les dégrader ou en les restaurant, les pouvoirs publics peuvent faire des économies. Un exemple : le marais Nakivubo, en Ouganda, remplit le rôle de gigantesque station d'épuration à ciel ouvert pour Kampala, la capitale du pays. La valeur de cette besogne a été estimée en 1999 à hauteur de 1 à 1,75 million de dollars par an. Cela lui a valu d'être en partie préservé, alors que des projets d'assèchement étaient envisagés. Le rapport ne tente pas une estimation globale, au niveau mondial, de la valeur économique et sociale des services rendus par la biodiversité. Il incite en revanche à toujours inclure une étude locale de cette valeur lorsqu'un projet de transformation est en cours. Mais aussi de communiquer sur ces services rendus, car « le caractère invisible de beaucoup des services rendus à l'économie par la nature entraîne une indifférence générale par rapport au capital naturel. En découlent des décisions qui dégradent les services rendus par les écosystèmes et la biodiversité », est-il précisé dans ce rapport.


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