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EAU

L'Onema et le Cemagref font le bilan de leurs travaux

LA RÉDACTION, LE 1er NOVEMBRE 2010
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Cela fait maintenant trois ans que l'Onema et le Cemagref ont engagé un partenariat de recherche sur les eaux continentales. L'occasion pour les deux partenaires de réaliser un bilan de leurs travaux qui représentent un budget de 22,6 millions d'euros financé à parité. Leurs thématiques de recherche s'inscrivent dans l'optique de l'atteinte du bon état des masses d'eau et de l'application de la directive-cadre eau, avec pour objectif de « fournir des outils et des méthodes pour ceux qui font le travail au niveau opérationnel », a expliqué Patrick Lavarde, directeur général de l'Onema. Et sur ce point, l'efficacité est au rendez-vous puisque ce partenariat débouche sur plus de 400 outils (guides, logiciels, formations, etc.). Les deux organismes ont choisi de présenter quatre voies majeures pour lesquelles des connaissances et des méthodes sont disponibles et peuvent servir à l'atteinte du bon état. En premier lieu figure le thème de l'évaluation de la santé des cours d'eau. Un outil a été mis en place pour servir de thermomètre : le système d'évaluation de l'état des eaux (SEEE), qui s'appuie sur des indicateurs biologiques (organismes vivants) que l'on trouve dans les eaux. Un guide pratique sur la restauration des cours d'eau vient d'ailleurs de sortir, et un logiciel pour évaluer l'état d'un cours d'eau est prévu. La deuxième de ces voies concerne les solutions permettant de piéger les pollutions et protéger les cours d'eau : zones tampons (sèches ou humides), bandes enherbées, bois... L'idée est d'apporter des solutions fiables et faciles à mettre en oeuvre, pour retenir les eaux de ruissellement et piéger les molécules polluantes qu'elles contiennent. Une boîte à outils va être proposée pour aider les gestionnaires et bureaux d'études, comprenant notamment deux guides. Le troisième volet concerne l'étude des poissons migrateurs qui peuvent disparaître et qui constituent un indicateur parmi d'autres de la qualité de nos rivières. Des actions concrètes sont proposées pour tenter d'inverser la tendance, notamment en ce qui concerne une espèce qui fait l'objet d'un plan de gestion : l'anguille. Enfin, le dernier volet concerne l'étude des liens entre le changement climatique et la ressource en eau. L'évolution du régime des étiages peut en effet être influencée par le changement climatique dans certaines zones parmi les plus sensibles, et notamment dans le sud-est du pays. Elle ajoute une difficulté supplémentaire aux mesures de gestion à prendre pour atteindre le bon état de cours d'eau, tel que le prévoit la DCE.


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