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La sécurité dépend de la maintenance des appareils

LA RÉDACTION, LE 1er NOVEMBRE 2010
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le risque d'intoxication à l'hydrogène sulfuré (H2S) est bien connu en assainissement. Il est produit dans les réseaux ou au niveau des bassins d'aération du fait du processus de fermentation. Quelques accidents graves ont marqué les esprits, comme celui de Poissy où quatre agents sont décédés, intoxiqués par du H2S lors du curage d'une chambre à sable (lire Hydroplus n° 189, p. 20). Vincent Charbau travaille dans le domaine de l'assainissement depuis plus de dix ans. L'an dernier, il s'est lancé comme consultant H2S au sein du bureau d'études indépendant Athéo Solutions. « Les évolutions du marché des détecteurs portables sont assez significatives. Les constructeurs sont plus nombreux et leurs produits offrent de meilleures garanties au niveau de la fiabilité des mesures », commente-t-il. Une étude de l'Ineris publiée en 2009 montrait des différences notables au niveau de la réaction des capteurs en termes de réponse, d'endormissement et de réponse aux autres gaz. Les problèmes sur ces appareils sont de deux types : une forte sensibilité à l'humidité du milieu et à l'agressivité même du gaz qu'ils mesurent. Les efforts des fabricants portent sur les matériaux du boîtier de l'appareil et sur la précision de la cellule. Ils tentent de se distinguer sur le temps de réponse, le nombre de seuils d'alarme proposés et sur le type des avertissements (visuel, sonore, vibrant, voire même autoalarme ou alarme à l'immobilité). En outre, l'étude pointait du doigt les faiblesses et l'optimisme exagéré des notices d'utilisation des constructeurs. Car l'utilisation de ces appareils ne doit pas être prise à la légère. « Ils nécessitent une maintenance accrue étant donné le milieu dans lequel ils sont régulièrement exposés », insiste Vincent Charbau. À cela, les fabricants proposent deux solutions à leurs clients : soit le détecteur est jetable et doit être remplacé au bout d'un ou deux ans ; soit l'appareil est réétalonnable avec une durée de vie de cinq à dix ans. Pour le réétalonnage, les fabricants et distributeurs proposent souvent des kits de maintenance ou une offre de sous-traitance du service de maintenance. Le choix entre ces deux solutions dépend souvent du type d'appareil. Ceux qui permettent des enregistrements sont pour la plupart réétalonnables, et les autres jetables.


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