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EAU

"Les barrières entre l'eau et l'énergie se réduisent"

LA RÉDACTION, LE 1er NOVEMBRE 2010
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Hydroplus - Pour cette 24e édition, quelles sont les grandes tendances dans le secteur de l'eau ? Sylvie Fourn - Malgré un contexte difficile, le secteur de l'eau reste le grand secteur de Pollutec. Par rapport à 2008, l'étendue du salon reste globalement stable. Mais il faut rappeler que, cette année-là, nous avions connu 12 % de croissance, dont une grande partie pour des exposants du secteur de l'eau. En outre, la tenue du salon Ifat à Munich, deux mois avant l'édition de Lyon, ne pouvait aider à l'expansion des surfaces dans ce secteur ! Pour 2010, les grands leaders du secteur sont toujours au rendez-vous. La nouveauté porte sur la présence de nouvelles sociétés à l'international. L'Allemagne est encore plus présente ; l'Espagne se développe aussi ; la Turquie mais aussi Israël sont deux nouveaux acteurs significatifs. Côté techniques et innovations, on observe des procédés d'analyses et de contrôles de plus en plus fins et fiables. Les traitements biologiques continuent à se développer. L'offre de récupération d'eau de pluie s'étoffe. H - Le salon accueille-t-il de nouveaux villages ? S.F. - En plus du secteur « Eau autonome », Pollutec compte deux nouveaux villages dans le pôle eau. La France étant très en retard par rapport à d'autres pays comme l'Allemagne au niveau des techniques sans tranchée, nous avons souhaité mettre l'accent sur ces procédés au sein d'un village dédié. Celui-ci est organisé en partenariat avec l'association France sans tranchée technologies (FSTT) dont l'une des missions porte sur le projet national Rerau (réhabilitation des réseaux d'assainissement urbains). Avec Eureka Industries, le Snecorep et Profluid, un nouveau village sur la thématique énergétique, intitulé « Performances énergétiques des pompes et des équipements fluidiques », se tient au coeur du hall 9. Cet événement confirme la stratégie de Pollutec de réduire toujours plus la barrière entre l'industrie et l'énergie. Cette dernière a rejoint tous les secteurs de l'environnement, et l'eau, notamment au niveau des économies d'énergie, ou par rapport aux meilleures fiabilités de traitements. Situé dans le hall 6, le village « Recherche, innovations et financement » est organisé pour la première fois sur le salon. Regroupant des pôles de compétitivité français dont le pôle Chimie Axelera, ce nouveau secteur accueille des laboratoires, des start-up et des organismes de financement privés et publics pour des rencontres entre experts et investisseurs. H - Le Chili est le pays invité d'honneur de cette édition 2010. Quelle place occupe l'environnement dans ce pays ? S.F. - Le Chili est un pays francophone et francophile qui offre de très grandes opportunités aux éco-acteurs français et européens en général. Leur politique environnement est en cours d'organisation, mais leur loi sur l'eau est la plus aboutie. Suite au séisme, un tsunami - dont on a peu parlé en Europe - a créé de nombreux dégâts en inondant les nappes souterraines, créant ainsi de graves problèmes d'assainissement et d'approvisionnement en eau potable. Des entreprises françaises sont déjà sur place, notamment dans le secteur de l'assainissement. Le Chili possède une géographie assez particulière - bande de terre coincée entre la mer et la montagne - qui pose certaines difficultés pour le traitement des eaux usées. La ministre de l'Environnement, Maria Ignacia Benites, fait le déplacement. C'est dire l'importance que le pays accorde à l'événement. Quarante entreprises chiliennes sont déjà inscrites à des rendez-vous d'affaires. En outre, nous attendons une quinzaine de maires, dont certains de villes minières qui doivent faire face à de graves problèmes de pollution des nappes. H - Cette édition accueille une plate-forme de rencontres d'affaires ? S.F. - En effet, en plus de l'espace « Recherche et financement », Pollutec organise la convention d'affaires internationale B2Fair. Cette plate-forme de rencontres, coordonnée par les chambres de commerce du Luxembourg et de Stuttgart, vise à encourager l'internationalisation des échanges entre les entreprises de l'environnement et de l'énergie. Elle intégrera en son sein toutes les délégations de visiteurs internationaux du salon qui souhaitent y participer, en particulier la délégation chilienne, la délégation américaine (le pays fait l'objet d'un focus technologique spécifique) et toutes les autres qui s'annoncent en provenance d'Amérique latine, du Maghreb et d'Afrique, d'Europe de l'Est ou d'Asie.


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