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EAU

Les résidus médicamenteux absents dans 75 % des analyses

LA RÉDACTION, LE 1er AVRIL 2011
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Une étude coordonnée par l'Ansès pour le ministère de la Santé a montré qu'aucun résidu de médicaments ne peut être quantifié pour 75 % des échantillons d'eau du robinet analysés. Quarante-cinq molécules ont été recherchées par le laboratoire d'hydrologie de Nancy, à la fois dans l'eau du robinet et dans les eaux brutes (souterraines ou de surface) qui ont servi à la produire. Il s'agit de substances pharmaceutiques d'origine humaine, vétérinaire ou de leurs métabolites. Les sites échantillonnés ont été choisis, en collaboration avec les agences régionales de santé, pour couvrir 24 % de la population. Dans 75 % des échantillons d'eau traitée analysés, aucune de ces 45 molécules n'a été quantifiée. Pour les 25 % d'échantillons positifs, les analyses révèlent généralement la présence simultanée d'une à quatre molécules. Parmi les 45 molécules recherchées, 26 n'ont jamais été retrouvées. Les molécules le plus fréquemment retrouvées dans l'eau du robinet sont la carbamazépine (antiépileptique) et son principal métabolite époxycarbamazépine, ainsi que l'oxazépam (anxiolytique). L'hydroxy-ibuprofène, métabolite de l'ibuprofène, est aussi fréquent. Outre la présence de ces résidus dans l'eau, il est important de prendre en compte deux autres facteurs : leur concentration et le risque qu'une telle concentration fait courir à un être humain. « Les concentrations trouvées dans les eaux traitées sont de 1 000 à 1 million de fois inférieures aux doses utilisées dans le cadre des doses thérapeutiques », précise l'Ansès. Dans les eaux brutes, un plus grand nombre de substances (30 vs 19) a été identifié. Il s'agissait principalement des trois mêmes molécules principales, ainsi que du paracétamol. « La comparaison eaux brutes/eaux traitées semble illustrer l'efficacité des filières de traitement », estime l'Ansès. « L'objectif de cette évaluation des risques est d'estimer la pertinence d'intégrer ou non certaines molécules dans le contrôle sanitaire des eaux », précise par ailleurs l'agence. Cette étude va être poursuivie avec d'autres molécules émergentes : les perfluorates, nitrosamines, alkylphénols, bisphénol A, acides haloacétiques et les phtalates. Les résultats seront livrés début 2012.


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