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EAU

Aquatrium réinvente le fossé épurateur

LA RÉDACTION, LE 1er AVRIL 2011
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Spécialisée dans le traitement des eaux par filtration lente pour les rendre potables, la PME Aquatrium entame son développement dans le secteur de l'assainissement. Un brevet a été déposé en 2010 pour un procédé fondé sur le concept des fossés épurateurs, destiné en particulier aux zones rurales. « Nous voulons aller plus loin que les filtres plantés de roseaux, qui nécessitent une structure en béton et utilisent des matériaux nobles : des granulats calibrés, de qualité... Depuis son lancement, notre société a pour credo d'utiliser les solutions les plus simples, les moins consommatrices en énergie et les moins chères possible », explique Thierry Coulom, cofondateur d'Aquatrium avec Stéphane Boeglin. Un prototype doit être testé sous peu avec un syndicat de communes de quelques centaines d'habitants. Il pourrait ensuite être labellisé dans le cadre du pôle de compétitivité Hydreos, rejoint récemment par Aquatrium. L'entreprise pourrait voir son procédé, baptisé Spirofiltration et breveté en 2002, enfin autorisé d'ici quelques mois. Dans une décision du 11 février 2011, le Conseil d'État a en effet ordonné le réexamen de la demande d'autorisation de mise sur le marché de ce procédé dans un délai de six mois. D'après le Conseil d'État, l'avis défavorable émis en 2008 par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments ( Afssa, intégrée depuis à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, ou Ansès) est « entaché d'illégalité » en raison du non-respect du « principe d'impartialité ». Certains de ses experts avaient des liens avec la Société anonyme de gestion des eaux de Paris ( Sagep), « qui détenait en vue de son exploitation commerciale un brevet d'invention concurrent du sien ». UN PRÉJUDICE DE TAILLE Cette affaire pose la question de l'indépendance de l'expertise. D'après Thierry Coulom, elle démontre aussi « l'opacité des systèmes d'expertise, dans lesquels il n'est pas possible de savoir qui a réalisé l'expertise, ni ce qu'il a déclaré. L'entreprise n'a accès qu'à une synthèse, soi-disant collégiale, en réalité préparée par ledit expert ». Pour Aquatrium, le préjudice est de taille : « Pendant dix ans, nous n'avons pas pu vendre notre produit phare... », tempête Thierry Coulom. Ce procédé de potabilisation de l'eau par filtration lente des eaux brutes dans une série de bacs successifs est en place depuis 2006 dans deux villages de la Meuse, pour faire face à des problèmes de turbidité. « C'est une solution peu chère et très concurrentielle face aux membranes », poursuit-il. La Spirofiltration a aussi été conçue pour traiter les eaux trop riches en fer, manganèse, sulfures et ammonium.


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