L'Union pour la Méditerranée (UPM) est au point mort depuis le printemps 2010, date à laquelle des tensions liées au conflit israëlo-palestinien ont empêché l'adoption de la « stratégie pour l'eau en Méditerranée ». Mais l'espoir renaît dans le sillage des révolutions arabes. L'élan général, qui s'étend du Maghreb au Moyen-Orient, devrait faire souffler un vent de réforme politique et rebattre les cartes du jeu diplomatique.
Malgré son blocage politique, l'UPM a maintenu son activité au niveau de son secrétariat général et des réunions entre les hauts fonctionnaires de chaque pays et les différents acteurs impliqués (ONG, entreprises, collectivités locales...). Une bonne moitié des projets jugés prioritaires ont été labellisés, financés et sont en cours.
Il reste à poursuivre cet effort et à aider les pays arabes à réformer leur politique nationale de l'eau, afin de mettre en place une gestion de la demande en eau, de proposer une nouvelle gouvernance et de développer de nouvelles ressources (économies d'eau, recyclage des eaux usées, techniques d'irrigation, etc.).