Après l'assainissement de la capitale du sultanat d'Oman, Mascate, et la construction et l'exploitation d'une usine de dessalement à Sur, Veolia Eau a remporté en janvier 2011 deux nouveaux contrats à Oman, pour un chiffre d'affaires total de 60 millions d'euros. L'un concerne la cogestion des services d'eau avec le PAEW, l'autorité publique en charge de l'eau et de l'électricité dans huit des neuf régions d'Oman, soit au total 2,3 millions d'habitants. D'une durée de cinq ans, ce contrat est assorti d'une option de renouvellement de deux ans. Second contrat, signé pour six ans : Azaliya Water Services, filiale commune de Veolia Eau et de Mubadala Development Company, s'est vu confier l'exploitation, la maintenance et la gestion des services d'eau et d'assainissement des installations industrielles du Port de Sohar. Des contrats courts de ce type, assortis d'indicateurs de performance à atteindre, se multiplient dans la péninsule Arabique, notamment en Arabie Saoudite. D'après Gérard Velter, directeur des activités de Veolia Eau sur le Moyen-Orient, « les décideurs politiques n'ont pas encore choisi entre régie ou délégation. Ce qui est sûr, c'est qu'il est rare de passer directement d'une régie totalement publique à une gestion totalement privée... Nous pensons que ces contrats ne sont probablement qu'une première étape avant des contrats plus longs. »