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EAU

Casablanca protège son littoral

LA RÉDACTION, LE 1er AVRIL 2011
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Quinze ans après avoir réalisé le projet antipollution de la zone Ouest de Casablanca, l'autorité délégante et la Lydec (filiale de Lyonnaise des eaux à Casablanca) vont prendre en charge la partie Est, qui correspond à 55 % de la population du Grand Casablanca et 80 % de l'industrie de la ville, soit plus de 2 000 unités industrielles. Actuellement, les effluents non traités sont rejetés directement sur la côte par l'intermédiaire de plusieurs collecteurs. Estimé à près de 100 millions d'euros, le nouveau système antipollution aura pour but d'intercepter tous les rejets sur les 22 km séparant Casablanca de Mohammedia. La réalisation des études de conception, confiée à Safege et au cabinet Merlin, est déjà bien avancée. Ce système sera composé d'intercepteurs réalisés en galerie souterraine, de stations de pompage et de relevage, d'une station de prétraitement et d'un émissaire marin. Situés de part et d'autre de la ville de Sidi Bernoussi, point central du projet, les deux intercepteurs côtiers permettront de recueillir les rejets des eaux polluées domestiques et industrielles tout au long du littoral, puis de les transférer à la station de prétraitement. D'une capacité globale de 11 m3/s, cette dernière assurera les phases de dégrillage, déshuilage et dessablage. En fin de circuit, un émissaire marin de 2 200 mètres, constitué de deux tuyaux en DN 1600, libérera les eaux prétraitées au large. Un modèle hydrodynamique du panache de pollution bactériologique a été utilisé pour bien définir la longueur de l'émissaire. Cette distance et la capacité épuratoire de la mer permettent d'obtenir de garantir une bonne qualité des eaux de baignade des plages. Du fait de la topographie, un système a dû être mis au point pour éviter que l'eau de mer ne pénètre dans les intercepteurs. « Parmi les différentes phases d'étude, une autre contrainte du projet a été le dimensionnement des stations de pompage et de relevage. Hors normes, ces postes ont parfois nécessité une conception proche du sur-mesure », détaille Nouâmane Lahmine, directeur délégué adjoint Maroc de Safege. Les premiers appels d'offres ont déjà été lancés et ce système antipollution devrait être opérationnel en fin 2014. Mais ce projet ne serait en fait que la première étape, la commune de Casablanca souhaitant au final mettre en place un véritable traitement des eaux usées.


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