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EAU

Loïra lance Loïlyse sur le marché

LA RÉDACTION, LE 1er NOVEMBRE 2011
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Spécialisée dans la conception et la construction de stations de traitement de l'eau, la société toulousaine Loïra avait déposé dès 2009 un brevet sur l'irradiation par ultraviolets de très courte longueur d'onde (UV-C) des eaux usées pour éliminer les xénobiotiques (pesticides, antibiotiques, hormones...), des molécules résistantes à la biodégradation. Après l'avoir testé avec succès à l'échelle industrielle en 2010, Loïra lance son procédé sur le marché. Baptisé Loïlyse, ce réacteur photochimique est capable de dégrader la totalité des composés chimiques actifs contenus dans les eaux usées (pesticides, antibiotiques, hormones, etc.) et de les minéraliser en molécules organiques simples (CO2, H2O et acides minéraux). Il fonctionne à température ambiante, pression atmosphérique et sans catalyseur. ABSENCE TOTALE DE REJET Aujourd'hui, Loïra s'attache à convaincre les industries pharmaceutiques, chimiques, agroalimentaires, les hôpitaux et centres de soins de l'intérêt de Loïlyse par rapport à d'autres méthodes d'élimination des xénobiotiques existantes comme l'ozonation ou l'osmose inverse : absence totale de rejet, et surtout traitement in situ pour un coût de 5 à 10 fois inférieur. La solution fournit également aux industriels une alternative à l'incinération de leurs déchets liquides. De quoi permettre un retour sur investissement moyen en dix-huit mois à deux ans. Modulable grâce à des unités de 6 m3/h, le dimensionnement de l'installation est fonction des besoins. Pour le directeur de l'entreprise, Jacques Debuire, « l'objectif est d'avoir signé les premiers contrats avec des industriels d'ici à la fin de l'année. Les négociations finales sont en cours avec des entreprises pharmaceutiques ». Les stations d'épuration urbaine qui ne sont pas équipées pour traiter les xénobiotiques pourraient aussi s'intéresser au procédé. Ce traitement photochimique peut remplacer les UV classiques utilisés en traitement tertiaire de désinfection et le compléter par le traitement de substances émergentes. « Nous lancerons des études de faisabilité avec de grosses collectivités de plus de 100 000 EH dès 2012 », précise le responsable.


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