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PARIER sur le lycée zéro énergie

LA RÉDACTION, LE 1er DÉCEMBRE 2011
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Sobriété énergétique ne rime pas encore avec économies financières. À Poitiers, le lycée hôtelier et agricole « zéro énergie fossile » ou « lycée Kyoto », comme l'a surnommé Ségolène Royal, la présidente de la Région, l'illustre bien. Si les objectifs environnementaux et énergétiques de ce projet pionnier sont bien partis pour être atteints, les économies budgétaires escomptées manquent à l'appel. La construction de ce bâtiment de 16 500 m², dessiné par les architectes de Scau, aura coûté 50 millions d'euros au conseil régional, soit environ 10 % de plus qu'un lycée RT 2005. Un investissement conséquent, théoriquement synonyme de frais de fonctionnement réduits, avec des consommations prévisionnelles de 35 kWh/m²/an pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire et 27 kWh pour l'électricité. Le tout, en partie compensé par de la production d'énergies renouvelables (réseau de chaleur, cogénération à l'huile végétale et 800 m² de capteurs photovoltaïques) pour un bilan final respectivement de 7 et 2 kWh/m²/an. Un peu plus de deux ans après l'ouverture en septembre 2009, on s'approche tout doucement du but. « Après une première phase de réglages entre 2009 et 2010, des résultats prometteurs avaient déjà été atteints en 2010-2011 avec une consommation moyenne de 30 kWh/m²/an », explique-t-on au conseil régional. L'effort continue cette année. Dans le viseur : une consommation nette de 20 kWh/m²/an en 2012, soit dix fois moins que la moyenne des lycées publics de Poitou-Charentes, et un « fonctionnement optimisé » à partir de 2013. « L'objectif 100 % énergies renouvelables est atteint. Le bilan est intéressant d'un point de vue écologique, moins économiquement », regrette Jean-François Macaire, premier vice-président du conseil régional. L'équation économique reposait notamment sur une innovation : le stockage intersaisonnier de l'eau chaude produite en été par l'incinérateur voisin dans une immense cuve surisolée. Dans l'esprit des concepteurs, cette eau inutile à la belle saison devait être fournie gratuitement par l'exploitant. Dans les faits malheureusement, celui-ci n'a pas le droit de la céder sans contrepartie financière. Entre les visites du puits canadien, l'entretien de la VMC double flux et la complexité du système de gestion technique centralisée, le poste entretien-maintenance se révèle aussi bien plus lourd que prévu. « Les coûts de fonctionnement ont été à l'époque mal évalués », reconnaît Jean-François Macaire. Même sous-estimés, ils ont cependant été prévus et budgétés, ce qui est loin d'être partout le cas.


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