ACO France, filiale française du groupe allemand ACO, va présenter au 20e Carrefour des gestions locales de l’eau, qui se déroule à Rennes les 30 et 31 janvier prochain, ses dernières nouveautés dans le domaine de la gestion des eaux pluviales.
 
« Nos solutions sont diverses et s’adaptent à tous types de contexte en permettant la mise en place d’une gestion des eaux pluviales entièrement intégrée », présente ACO France dans son communiqué. L’entreprise y rappelle que ses systèmes repose sur quatre principes : récupérer (collect) les eaux de surface, les prétraiter (clean) avant infiltration ou rejet dans le réseau d’assainissement, réguler (hold) ce rejet avant de le restituer (release).
 
Parmi ses nouveautés, ACO présente le dépollueur modulaire ACO Hydrosed active. Ce système 2-en-1 allie hydrodynamisme et filtration. La version sans filtre est préconisée lorsqu’il est nécessaire de retenir des eaux chargées pour que s’opère une sédimentation. Le décanteur élimine les sédiments, les minéraux et les résidus de pollution en faisant tourner l’eau autour du tuyau central. En fond de cuve, des chambres de stockage des boues les emprisonnent et évitent leur remise en suspension. Un filtre de substrat peut venir compléter le système, assurant le traitement des matières en suspension, des métaux lours et des liquides légers. Cette cartouche de filtrage utilise plusieurs couches de substrat, chacune disposant d’un diamètre de grain différent. Sa durée de vie est de quatre ans et « son entretien assez aisé », assure ACO. Comme il n’est pas fixé au fond de cuve, il se retire et se remplace rapidement. Quant à la cuve, elle est fabriquée en polyester renforcé de fibres de verre (RPV), lui apportant légèreté et facilité de mise en œuvre. Le débit maximal de l’ACO Hydrosed active est de 5 l/s et ACO préconise une visite d’inspection annuelle.
 
Autre innovation, le limiteur de débit à effet Vortex ACO Q-Brake. Installé dans un regard, en aval d’un bassin de stockage enterré ACO Stormbrixx, il régule les rejets d’eaux pluviales du bassin vers le milieu naturel ou le réseau d’assainissement. Lorsque le flux d’eau de pluie est faible, ACO Q-Brake se comporte de façon traditionnelle. En revanche, dès que le niveau s’élève dans le bassin, le limiteur utilise la colonne d’eau en amont et se vide pour créer un « tourbillon » également appelé « effet vortex » au sein de la structure de l’appareil. Cette accélération de la vitesse de rotation des eaux « permet un débit d’écoulement jusqu’à quatre fois plus important qu’avec les systèmes traditionnels de type ajutage, tout en assurant une régulation constante limitée », avance ACO.
ACO Q-Brake a été étudié pour garantir des débits standards allant de 1 à plus de 50 l/s, « mais il peut également être fabriqué sur mesure afin de répondre aux exigences de chaque projet », ajoute le fabricant. La gamme comprend plusieurs modèles dont les dimensions et les caractéristiques s’adaptent aux contraintes hydrauliques (la hauteur d’eau, la possibilité ou non d’infiltrer une partie des eaux, le débit de fuite admissible à l’aval en accord avec les exigences de la collectivité...) ainsi qu’à la taille des regards en béton.
En cas d’urgence, un câble en acier inoxydable facilite l’ouverture du clapet de dérivation, sans avoir à descendre dans le regard. Le flotteur fermera automatiquement le dispositif de dérivation aussitôt que le niveau d’eau de service sera rétabli.
Fabriqué en acier inoxydable avec finition décapé et passivé, le limiteur de débit ACO Q-Brake offre une excellente résistance et une bonne tenue dans le temps.
 
A noter, ACO présentera aussi d’autres solutions : l’ACO Qmax, un caniveau à fente régulateur de débit tout en composite ; l’ACO Stormbrixx SD, un système de construction modulaire pour bassin de stockage enterré des eaux pluviales ; les caniveaux monolithiques ACO Monoblock urbain et infra, en béton polymère, pour le drainage linéaire des eaux pluviales; les cunettes ACO, en béton polymère, pour rénover le radier des collecteurs d’assainissement dégradés.