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EAU

3 questions à… Alexis de Gérard, directeur du salon Pollutec

PUBLIÉ LE 20 MAI 2021
AGNÈS BRETON
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3 questions à… Alexis de Gérard, directeur du salon Pollutec
Alexis de Gérard, directeur du salon Pollutec. © Pollutec
Du 12 au 15 octobre prochain, Pollutec reprend en partie ses quartiers à Lyon Eurexpo, tout en maintenant une participation digitale. Rencontre avec Alexis de Gérard, directeur du salon, pour détailler ce qui attend les acteurs de l’eau.
 
Comment va se dérouler Pollutec en 2021 ?
Pollutec 2021 sera une édition hybride, à la fois en présentiel et digitale. Nous nous appuyons sur le succès de Pollutec Online, la première édition, 100 % numérique, qui s’est tenue du 1er au 4 décembre 2020, pour digitaliser certains contenus de l’édition 2021. Notre objectif est de permettre à tous nos publics nationaux et internationaux de participer, selon leur choix et dans les meilleures conditions possibles, au salon. Nous sommes convaincus de la complémentarité des deux formats, cependant nos exposants et visiteurs ont surtout hâte de renouer physiquement avec leur communauté... Bien que nous nous attendions à une participation moindre cette année, Pollutec se présente bien avec plus de 85 % des espaces déjà réservés et une bonne représentativité des secteurs habituels. Toutes nos animations prévues en 2020 sont reconduites en 2021 et cette édition sera riche en contenus avec cinq focus thématiques identifiés : la décarbonation de l’industrie, la gestion de la ressource en eau, la biodiversité et entreprises, la gestion des biodéchets ainsi que la lutte contre l’artificialisation des sols.
La reprise des événements et la levée des jauges dès le 30 juin nous permettent de poursuivre la préparation de Pollutec avec confiance et optimisme. Nous accueillerons sur le salon l’ensemble des participants dans des conditions de sécurité optimales et selon un protocole complet de mesures sanitaires adapté à l’évolution de la situation. D’ores et déjà, l’espace réservé aux exposants est ouvert avec, entre autres, la possibilité de déclarer ses innovations. Les visiteurs pourront, quant à eux, s’enregistrer en ligne et télécharger leur badge dès le 25 mai !
 
Pour le secteur de l’eau, qu’avez-vous préparé ?
Le secteur de l’eau est un pilier historique de Pollutec et ce, avant même la création de la marque Pollutec en 1978, puisque le salon tient son origine du secteur « Homme et eau » du salon Europrotection de 1969 ! Nous avons à cœur de le développer. Un tiers des innovations déclarées à l’occasion de Pollutec proviennent d’ailleurs du secteur de l’eau. Rien de surprenant lorsque l’on fait le constat que le stress hydrique s’accentue partout dans le monde. En France comme dans le reste du monde, la ressource en eau est confrontée à une pression croissante liée aux usages, entre les besoins de la population, de l’industrie et de l’agriculture. Cette pression est accentuée par le changement climatique, intensifiant des épisodes d’inondations et de sécheresse. De nombreuses pistes de réflexion sont suivies sur notre territoire, parmi lesquelles figurent la promotion des économies d’eau avec notamment la gestion des fuites sur les réseaux, la recherche de ressources alternatives comme la réutilisation des eaux non conventionnelles ou encore la réduction et le traitement des micropolluants.
En 2021, nous attendons quelque 300 exposants dans le secteur de l’eau et la présentation d’innovations majeures. Grande nouveauté cette année, nous inaugurerons une animation inédite sur Pollutec : le Water Hub qui, sous forme d’espace d’exposition, mettra en lumière les innovations du petit cycle de l’eau. Dans cet espace de 215 m2 regroupant sept sections d’exposants et innovations, les visiteurs seront amenés à découvrir les solutions d’aujourd’hui et de demain. Ils assisteront à de mini ateliers suivis de parcours thématiques par petits groupes de quatre à dix personnes. Enfin, véritables acteurs de cet espace, ils seront invités, à l’issue de pitch de deux minutes présentant en décors réels des solutions innovantes, à choisir, élire puis comparer celles qu’ils auront jugées les plus pertinentes.
Un espace Start-up est également prévu pour les jeunes pousses du secteur de l’eau. Nous souhaitons que le salon soit pour elles l’opportunité de relancer leur activité avec une participation que nous avons voulue accessible dès 1000 euros pour deux jours d’exposition. Enfin, comme à chaque édition, un forum sera consacré aux travaux sans tranchée qui auront leur village.
L’eau sera également présente de façon plus transverse sur le salon, par exemple dans le cadre du forum agriculture et climat. Pour le monde agricole, il s’agit d’une nouvelle approche, l’eau devenant un sujet de préoccupation croissant. Certaines thématiques seront également très en lien avec notre nouvel événement Pollutec Mer et littoral, le nouveau rendez-vous que nous souhaitons offrir aux acteurs économiques, industriels et publics ayant des activités en milieu côtier ou marin. Nous avons souhaité l’intégrer dans Pollutec pour l’édition de 2021 afin de favoriser la consolidation des exposants. Dès 2022, il deviendra autonome avec une alternance de lieux, à Nantes d’abord, puis en région Paca en 2023.
 
Quelles sont les tendances actuelles pour le secteur de l’eau ?
Dans le domaine de l’eau potable, l’enjeu est de préserver la ressource et la qualité de l’eau. La détection de fuites participe à cette préservation et bénéficie de l’apport du numérique, via l’intelligence artificielle (IA) et l’internet des objets (IoT). Ces technologies numériques prennent de plus en plus d’importance, car elles permettent de réagir plus rapidement et d’anticiper les problèmes. La pression croissante sur les ressources conduit aussi à la recherche de ressources alternatives, comme la récupération de l’eau dans l’air. L’amélioration de la qualité de l’eau va passer par le couplage de solutions de traitement existante : dégradation biologique, adsorption, oxydation, filtration membranaire. Ces traitements quaternaires permettront de traiter davantage de polluants, comme les micros et les nanopolluants.
 
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