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ENERGIE

2-PROPRETÉ DE LA VOIRIE : LA PERFORMANCE AVANT TOUT

PUBLIÉ LE 1er MAI 2010
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Quoi de plus logique que de nettoyer une ville avec un véhicule propre ! Tel est l'argument qui justifie de s'équiper d'une balayeuse ou d'un aspirateur de voirie électrique. En effet, le gain en termes de rejets de CO2 est important au vu des 6 litres de gazole à l'heure qu'engloutit en moyenne une balayeuse diesel. Reconnaissons toutefois que les leaders de l'offre thermique, qui domine très nettement ce marché des balayeuses urbaines, ont également fait des progrès. On conçoit ainsi des machines moins gourmandes en carburant chez Semat, Labor-Hako, Boschung, Aedi et Eurovoirie, qui teste par ailleurs une balayeuse à l'hydrogène à Bâle (Suisse). Quant à Dulevo, Mathieu ou Ravo (groupe Fayat), ils misent sur la motorisation au gaz naturel pour véhicules (GNV), une énergie plus propre et silencieuse que le diesel. « Mais rien à voir avec la prestation qu'offre la balayeuse électrique Eco 36, tranche Maxime Jean, responsable voirie chez Prodim, l'entreprise qui la commercialise. Elle ne génère, en phase de travail comme de déplacement, que 75 décibels à proximité, et du silence alentour. Soit 30 % de moins qu'un modèle diesel, dont le bruit s'entend des dizaines de mètres à la ronde. » Les villes touristiques constituent sa cible fétiche : Cannes et Nîmes figurent ainsi parmi la dizaine de villes équipées. Et pour cause, en centre-ville très fréquenté, les services propreté s'offrent le luxe de repasser un coup en pleine journée. Une mission impossible avec un engin thermique : le bruit ferait fuir les passants. Seul défaut, son prix : 10 000 euros de plus qu'un homologue diesel. « Mais le calcul est vite fait : une heure d'utilisation coûte 90 centimes contre cinq à six fois plus pour un diesel. En deux ans, le surcoût à l'achat est absorbé et passé cinq ans, on économise en frais d'énergie et de maintenance », rassure Maxime Jean. « Ces véhicules s'usent peu et, malgré leur lourde batterie, ils sont très maniables. L'électrique s'adapte donc bien aux machines compactes, mais dès qu'on monte en gamme, le thermique reprend ses droits », tempère Alain Pichevar, directeur de la PME App Environnement, qui commercialise un aspirateur de voirie électrique conçu en partenariat avec Microvoirie et la ville de Clichy-la-Garenne (92). La collectivité qui cherche à s'équiper doit, avant tout, bien cerner ses besoins : un engin qui complète idéalement son parc pour entretenir à toute heure d'étroites voies piétonnes ou plutôt une balayeuse-laveuse capable de nettoyer de larges artères, de parcourir de longues distances ? Voire de stocker des mètres cubes de détritus et d'embarquer un large éventail d'outils aussi sophistiqués qu'une déneigeuse ? D'autres critères entrent aussi en ligne compte : qualité de l'aspiration, consommation d'eau (nulle dans le cas de l'Eco 36 qui balaie à sec), ergonomie de l'engin et sécurité qu'il offre aux agents qui l'utilisent, etc. Pour ne pas commettre d'erreurs, il faut donc savoir a minima quelle autonomie d'action, quel type de parcours et quelle capacité de charge on vise. Et profiter des essais proposés par les fabricants pour vérifier que les performances annoncées correspondent aux attentes des agents et à la réalité du terrain. À ne pas négliger non plus : la formation des conducteurs que proposent généralement les fournisseurs, tout comme leur engagement à fournir des pièces de rechange, voire à prêter un engin en cas de panne. « Ce qui ne risque pas d'arriver étant donné la robustesse de notre nouveau modèle », rebondit Jean-Yves Monard, directeur voirie chez Tennant. Depuis deux mois, le géant américain commercialise une balayeuse électrique affichant deux nouveautés : elle embarque une batterie lithium-ion et peut stocker 1 m3 de déchets. Cette montée en gamme devrait séduire de grandes villes à l'instar d'Amsterdam, première à l'utiliser. « La batterie bénéficie d'une plus forte densité énergétique et ne montre aucun effet mémoire contrairement aux accumulateurs classiques. Son chargement est optimisé et prend sept heures sur une prise classique et quatre heures sur une prise triphasée de 380 volts, dont les services techniques des villes sont généralement équipés. C'est donc un outil de travail performant, pas un gadget pour faire sensation sur la place de la mairie », conclut Jean-Yves Monard.


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