ats entourant Ségolène Royal, érémonie de es, 2015. Medde Parmi les 212 collectivités lauréates de l'appel à projets Territoires à énergie positive pour la croissance verte, une cinquantaine ont fait le déplacement en février à Paris. À la clé, une aide de 500 000 euros. Le tri parmi les 528 dossiers déposés a été opéré par « des communautés de travail régionales autour du préfet, des services de l'État, de nous et d'élus. Une façon plus efficace et transversale de travailler », répond Bruno Léchevin, président de l'Ademe. « Et qui apporte plus de réactivité, renchérit la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal. Vite débloquée par la Caisse des dépôts, l'aide de 500 000 euros pourra être portée jusqu'à deux millions selon la qualité des projets. » Éolien, circuits courts, zéro phyto, éclairage public, petite géothermie… Tout y passe et leur extrême diversité rend cet appel à projets hors norme. Plus que des projets, c'est la dynamique, l'engagement, les multiples chantiers en cours qui sont soutenus via cette enveloppe attribuée à une dizaine de territoires par région, Midi-Pyrénées carracolant en tête avec dix-huit lauréats. « Leurs actions sont opérationnelles, rattachables à des programmes existants : service civique, Défi familles à énergie positive, plateformes locales de la rénovation énergétique… Celles non retenues seront soutenues dans le cadre de contrats régionaux afin d'être prêtes pour la seconde vague », motive la ministre. À la Fédération des parcs naturels régionaux, le président Jean-Louis Joseph calcule que « 80 % des PNR ont candidaté, en mettant l'accent sur l'autonomie énergétique – un prix et un baromètre vont être lancés – et l'éducation à l'environnement, une convention étant en vue avec les ministères ». Autres initiatives : s'appuyant sur le savoir-faire de Saft, le Grand Angoulême veut être pilote pour le stockage de l'hydrogène tandis qu'en Martinique (commune du Prêcheur), on vante les mérites de « zones décarbonées » interdites aux véhicules thermiques. MB