À pourvoir : 5 000 missions de service civique dans l'envi ronnement ! Pour tenir cet objectif ambitieux, les minis tères de l'Écologie et de la Jeunesse comptent sur une mobilisation des associations, principales recruteuses mais également celle des collecti vités. « Elles n'accueillent que 15 % de jeunes alors qu'il y a pléthore de missions d'animation territoriale à y assurer », confie François Chérèque, président de l'Agence du ser vice civique, débordée par l'afflux de demandes. Plus de 35 000 jeunes sont aujourd'hui en service civique, au lieu de 5 000 il y a cinq ans. François Hollande table sur 170 000 d'ici à 2017. Le secteur de l'environnement est priori tairement mis à contribution dans les villes lauréates des appels à projets Territoires à énergie positive et Zéro déchet. Mais aussi dans des structures pourvoyeuses de missions liées à la biodiversité (70 recrues visées dans les PNR), ou pour sensibiliser au tri des déchets, no tamment électriques (Eco-Systèmes s'engage), au zéro phyto (conseil général des Landes) ou à la réduction du bruit (Saint-Paul, à La Réunion). Ou encore pour accompagner des locataires s'installant dans des logements basse consomma tion, entre autres dans l'habitat social. Pour drainer au plus vite 5 000 recrues, une fondation va être créée par la Fondation Agir contre l'exclusion (Face) et Unis-Cité. « Vecteurs de lien social, ces jeunes diffusent des informations dans le cadre de ces programmes et outils que les usagers ne connaissent parfois pas », vante Ségolène Royal. Autre défi : que ces missions d'un jour, indemni sées par l'État, débouchent à terme sur un emploi pérenne. Pas gagné d'avance. MB