L'Ademe a publié cet été un appel à projets sur les éoliennes flottantes. Les fermes pilotes seront localisés dans l'un des quatre sites sélectionnés : trois en Méditerranée, au large des étangs de Leucate, de la commune de Gruissan et du phare de Faraman, et un en Bretagne, au large de l'île de Groix. Elles devront comprendre entre 3 et 6 éoliennes d'une puissance unitaire d'au moins 5 MW. La date limite de candidature est fixée au 4 avril 2016. « La confirmation de l'ambition du gouvernement concernant les éoliennes maritimes flottantes est une excellente nouvelle. Cette technologie est complémentaire des éoliennes dites fondées et permettra d'équiper de vastes zones profondes actuellement inaccessibles. Encourager le développement de l'éolien sous toutes ses formes nous permettra d'accroître l'indépendance énergétique du pays de façon majeure », souligne Frédéric Lanoë, le président de France Énergie éolienne. Dans un bilan dressé début juillet, l'association avait estimé à 15 % la croissance de l'éolien français en 2015. Une progression que les professionnels jugent insuffisante pour tenir les objectifs français de porter la part des renouvelables à 23 % de la consommation finale brute d'énergie en 2020 et à 32 % en 2030. À cette date, la cible est même de 40 % pour l'électricité. L'éolien produit 4 % de l'électricité aujourd'hui en France. « Il peut atteindre 25 % en 2030 », assure Frédéric Lanoë qui espère la publication prochaine du troisième appel d'offres sur l'éolien en mer. DB