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ENERGIE

Gaz de houille : la Française de l’énergie veut entrer en bourse

LA RÉDACTION, LE 17 MARS 2016
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La Française de l’énergie compte lever les fonds nécessaires à la mise en exploitation des différents permis dont elle dispose en France. L'entreprise se faisait encore appeler European Gas Limited jusqu’en juin 2015. Forte de réserves certifiées par Beicip-Franlab, une filiale d'IFP Energies Nouvelles, la Française de l’Energie se dit en mesure de couvrir à terme 5 % de la consommation annuelle de gaz naturel en France. Pour cela, elle veut récupérer le méthane bloqué dans les anciennes mines. Le bilan d'émissions de gaz à effet de serre serait dix fois moindre que celui du gaz importé, avec 3,4 grammes de CO2 par kilowattheure (kWh). A noter : CDC Infrastructure, la filiale de la Caisse des dépôts, pourrait entrer partiellement au capital de certains projets du groupe.Cette opération ne manque toutefois pas de relancer les interrogations sur l’impact environnemental de l’extraction du CBM. Le groupe assure que les techniques utilisées « ne polluent pas les eaux souterraines dans la mesure où ses forages sont réalisés sans recours à des produits chimiques ». Il assure ne pas employer de « technique invasive, telle que la fracturation hydraulique ». Elle nécessite néanmoins de réels besoins en eau pour des questions de pression. D'après un rapport commandé en 2013 à l’Ineris et au BRGM, « les impacts possibles sur la ressource en eau constituent, selon toute vraisemblance, l’impact environnemental potentiellement le plus sensible lié à la mise en œuvre de la filière ». Ce rapport pointait notamment le risque d’impact sur le niveau des nappes superficielles, sur la qualité des eaux souterraines et sur les eaux de surfaces en raison des effluents.L’autre question porte sur l’intérêt économique de la filière. Le gaz de mine est considéré comme une énergie de récupération en vertu d’un décret du 29 mars 2014. Mais il ne bénéfice pas d’un tarif d'achat garanti par l’État français. Gazonor, la filiale spécialisée dans le CMM de la Française de l’énergie négocie un contrat de 15 ans avec les autorités françaises pour un prix oscillant entre 78,5 et 59 euros du MWh. Mais elle reconnait ne pas avoir d’assurance sur la signature de cet accord.Julien Dupain


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