L'Observatoire a recencé les emplois équivalent temps plein en France dans les énergies marines renouvelables. Elle couvre trois types d'acteurs : les développeurs exploitants ; les structures de formation et de R&D ; les entreprises prestataires et fournisseurs.Résultat : 2086 emplois ont été comptabilisés. La grande majorité – 1696 sur 2086 – se trouve chez les prestataires et fournisseurs. Les deux autres catégories réunissent bien moins d'emplois : 233 pour les développeurs exploitants et 157 pour les structures de formation et de R&D.Les énergies marines renouvelables sont encore très peu déployées en France. Pour autant, la filière a déjà investi 1,3 milliard d'euros. Son chiffre d'affaires global en 2016 a atteint 590 millions d'euros… dont 75 % à l'export. En termes de technologies, 57 % des emplois concernent l'éolien en mer posé et 18 % l'éolien flottant, devant l'hydrolien (14%), l'énergie thermique des mers (5%), le houlomoteur (1%) et les autres types d'énergies marines renouvelables.En termes géographiques, 42 % des emplois sont situés dans les Pays de la Loire, devant l'Ile-de-France (26%) et la région Paca (11,4%). Ces résultats s'appuient sur les réponses de 198 répondants sur 350 entreprises pré-identifiées (lire la synthèse des résultats).Parmi les industriels de la filière, General Electric doit poser la première pierre d'une usine de pales à Cherbourg. Cette usine est construite avec la société LM Wind Power, que GE prévoit d'acquérir. Le site va produire des pales pour le marché mondial de l'éolien en mer. Selon GE, 550 emplois vont y être créés.Thomas Blosseville