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ENERGIE

CEE : montée en puissance confirmée

LA RÉDACTION, LE 9 MAI 2017
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Cette quatrième débutera le 1er janvier 2018. Le décret a fixé le niveau global des obligations sur trois années à 1200 TWh cumac pour les obligations classiques et 400 TWh cumac pour les situations de précarité énergétique. Pour rappel, la troisième période portait sur 700 TWh cumac de 2015 à 2017, auquel s’ajoutait un objectif spécifique « précarité énergétique » de 150 TWh cumac sur 2016-2017. Pour la prochaine période, les modalités de calcul des coefficients pour chaque type d’énergie seront inchangées. Tout comme la méthode de répartition entre obligés.Watty à l'écoleA noter : la publication concomitante d'un arrêté modifiant le programme d'information en faveur de la maîtrise de la demande énergétique intitulé « Watty à l'école » dans le cadre de la troisième période du dispositif. Il porte le plafond global des CEE délivrés dans le cadre de ce programme à 650 GWh cumac sur la période 2015-2017 au lieu de 400.Passage à l'acteEn réaction, la société Primesénergie a salué une « très bonne nouvelle pour les ménages français ». C'est « une immense opportunité pour les consommateurs et un soulagement pour toute la filière », abonde dans un communiqué Frédéric Utzmann, président du groupe Effy (ex-Certinergy), autre acteur du marché. Leur concurrent, Géo PLC, envisage déjà de « doubler » ses effectifs à 200 personnes en prévision du surcroît d'activité, indique Hughes Sartre, son responsable des affaires publiques. « Il va falloir largement augmenter le nombre de passages à l'acte » sur les travaux, prévient-il, plaidant pour la labellisation de « nouvelles actions très efficientes pour un prix de mise en oeuvre assez faible » jusqu'ici exclues du dispositif, comme le remplacement de l'éclairage traditionnel par des led dans les bureaux et commerces.Le coût du dispositifA l'inverse, les fournisseurs d'énergie se montrent critiques, notamment sur le coût du dispositif, payé indirectement par les consommateurs sur leur facture d'énergie. « Cela finit par coûter extrêmement cher à la collectivité et pour autant les actions de rénovation énergétique ne décollent toujours pas dans le bâtiment », dénonce Anne Chenu. Directrice générale déléguée de l'Union française de l'électricité (UFE), elle estime que l'aide versée via les CEE « ne déclenche pas »des travaux d'économies d'énergie, mais constitue « un plus » pour des travaux qui auraient été réalisés même sans CEE. Une étude publiée en 2013 par l'Ademe montrait toutefois le rôle de « catalyseur » des CEE : 30 % à 50 % des ménages interrogés avaient réalisé plus de travaux que prévus initialement ou choisi un équipement plus performant.PML


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