Le 19 février dernier, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique, Emmanuelle Wargon, a réuni le groupe de travail « Place au soleil », afin d’établir un premier bilan des 31 engagements pris en juin dernier.
Le groupe de travail « Place au soleil » s’est réuni six mois après l’annonce de ses conclusions en juin 2018. 31 engagements avaient été pris pour le développement de l’énergie photovoltaïque et des emplois qui y sont liés. A l’issue de cette réunion, le ministère a indiqué qu’il poursuivrait son travail de « mobilisation des grands détenteurs de fonciers artificialisés inutilisés pour qu’ils produisent de l’énergie solaire ». Par ailleurs, le ministère compte continuer son travail d’identification des points de blocage et de simplification des procédures, et élargir le groupe de travail « pour développer des projets solaires avec le secteur agricole, afin notamment de réaliser un retour d’expérience des projets de serres solaires ».
En réaction à ce bilan, le syndicat des professionnels de l’énergie solaire (Enerplan) estiment qu’il « faut désormais prendre les mesures indispensables pour accélérer le processus de développement des projets, et pour mobiliser au maximum le foncier disponible au sol et sur toiture tout en veillant à ce que ce déploiement se fasse dans le respect d’une saine concurrence entre les acteurs en évitant tout abus de position dominante ». Enerplan salue la volonté de travail avec le secteur agricole et avec les acteurs des territoires. « Sur l’autoconsommation, des freins législatifs sont encore à lever d’ici la fin 2019, et une étude va être conduite par l’Ademe afin de valoriser l’autoconsommation comme une économie d’énergie, avec des enjeux forts pour le parc social notamment », relève Enerplan. Le syndicat ajoute par ailleurs que « l’ambition du groupe de travail solaire ministériel doit être à la hauteur de celle de la PPE ».