Quatre départements ont été étudiés par l’Ademe : la Moselle, la Seine-Maritime, la Loire-Atlantique et les Bouches-du-Rhône. « En 2017, on estime à 24.600 le nombre d’emplois directs (ETP) existants du fait des filières EnR&R (hors éolien offshore) dans ces quatre régions étudiées et à 5.900 ETP à l’échelle des quatre départements concernés », souligne la nouvelle étude de l’Ademe. D’ici 2022, les cinq centrales à charbon présentes sur le territoire français seront fermées, ce qui impactera 670 emplois directs et 740 emplois indirects. L’étude publiée ce lundi a pour objectif de démontrer que le développement des filières d’énergies renouvelables et de récupération constituent un gisement important de création d’emplois.
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Les cinq centrales à charbon françaises représentent une puissance de 3 GW et produisent 9,7 TWh par an, soit 1,8% de la production d’électricité française. Cette production d’électricité à partir de charbon est très émettrice de gaz à effet de serre : elle a émis 7,1 millions de tonnes de CO2 en 2017, soit 31 % des émissions du secteur de la production d’électricité », précise l’Ademe.