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ÉNERGIE

La transition énergétique peut revitaliser les économies

ABDESSAMAD ATTIGUI, LE 1er JUILLET 2021
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La transition énergétique peut revitaliser les économies
La transition énergétique créerait plus de 122 millions emplois. Crédits : IRENA
Selon une récente étude de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la transition énergétique contribuerait à la croissance de l’économie mondiale de 2,4 % par rapport aux données prévues dans les plans actuels.

La transition énergétique peut-être le moteur d’une reprise économique à long terme, estime l’IRENA. La « voie 1,5 °C » tracée par l’Agence dans l’étude Perspectives pour les transitions énergétiques mondiales, aboutirait à la création de 122 millions emplois corrélés au secteur de l’énergie à l’horizon 2050, « soit plus du double des 58 millions actuels ». Les énergies renouvelables représenteraient plus d’un tiers de tous les emplois dans ce secteur.

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Selon cette perspective, les transformations énergétiques fondées sur les énergies renouvelables auraient des répercussions positives sur les économies et les sociétés. Toutefois, « de profonds ajustements des flux de capitaux et une réorientation des investissements » sont nécessaires pour orienter le secteur de l’énergie vers une trajectoire économique et environnementale positive. « Les investissements annuels moyens de 4,4 milliards USD qui seront nécessaires sont certes élevés, mais ils sont réalisables, dans la mesure où ils représentent environ 5 % du PIB mondial en 2019 », précise l’Agence.

La transition, une opportunité économique

Différentes mesures sont nécessaires pour mettre le système énergétique mondial sur la voie de l’objectif 1,5 °C, telles que l’abandon du charbon et la limitation des investissements dans le pétrole et le gaz. De plus, d’ici 2050, un total de 33.000 milliards dollars d’investissements supplémentaires « sera nécessaire dans les domaines de l’efficacité, des énergies renouvelables, de l’électrification finale, des réseaux électriques, de la flexibilité, de l’hydrogène et des innovations ».

Mais, le retour sur investissement est plus élevé. Selon l’étude, les coûts dépensés dans la transition énergétique seront largement dépassés par les bénéfices obtenus. « Chaque dollar dépensé apportant des bénéfices évalués entre 2 et 5,5 USD, ce qui signifie, en valeur cumulée, entre 61.000 milliards et 164.000 milliards USD d’ici le milieu du siècle », fait savoir l’IRENA.

La transition énergétique constituerait ainsi une grande opportunité commerciale pour le secteur privé. Les capitaux d’emprunt privés passeraient de 44 % en 2019 à 57 % en 2050, « soit une augmentation de près de 20 % par rapport aux politiques prévues ». Cela s’expliquerait en partie par la facilité d’emprunts attribués aux technologies de transition énergétique. Tandis que les actifs liés aux combustibles fossiles seraient « contraints de s’appuyer sur des financements en fonds propres ».

Accompagner la transformation des marchés

L’étude appelle également les décideurs politiques à adopter des mesures visant à éliminer les distorsions des marchés qui favorisent les combustibles fossiles et à accélérer son évolution. Parmi les mesures évoquées dans l’analyse figurent : la suppression progressive des subventions aux combustibles fossiles et la modification des systèmes fiscaux. 

« La valeur des Perspectives de l’IRENA est unique, dans la mesure où elles décrivent également les cadres politiques et les structures de financement nécessaires pour évoluer vers une transition juste et inclusive. Il incombera à chaque pays de définir ce qui lui convient le mieux, mais d’un point de vue collectif, nous devons veiller à ce que tous les pays et toutes les régions puissent tirer parti des avantages de la transition énergétique mondiale, en faveur d’un monde résilient et plus équitable. Nous avons le savoir-faire et les outils, il nous reste à agir, et dès maintenant », a souligné Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA.


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