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Voilà ce que DOUAISIS AGGLO met en œuvre depuis plus de 25 ans. Riche de cette expérience, le territoire tire aujourd’hui de multiples bénéfices de cette politique volontariste et efficace. Il est donc logique que Douai accueille, les 5 et 6 juin prochains, les Assises nationales de la gestion durable des eaux pluviales.
L’émergence de ces pratiques est due aux inondations qu’a connues Douai dans les années 90. « A cette époque, l’intercommunalité a décidé de mettre en œuvre un programme visant à
redimensionner ses ouvrages pour répondre aux inondations », rappelle Ludovic Dennin,
directeur du service Assainissement et Hydraulique au sein de DOUAISIS AGGLO.
Face aux limites et à l’inefficacité du tout-tuyau, l’idée de ne plus introduire les eaux pluviales
dans le réseau de collecte a sonné comme une évidence. Ainsi, DOUAISIS AGGLO s’est
inspirée de techniques reconnues pour leur efficacité, « de la région de Bordeaux, en particulier
», reconnaît Ludovic Dennin.
La règle sur les réalisations nouvelles
L’idée a fait son chemin… Aujourd’hui, un quart du territoire de l’agglomération est géré par des
techniques d’infiltration, ce qui ne génère plus d’eau pluviale dans les réseaux publics de
collecte. La gestion durable du pluvial est donc la règle appliquée lors des nouvelles réalisations,
mais lors de toute modification, réhabilitation ou mutation.
Pour y parvenir, DOUAISIS AGGLO a modifié son règlement de service assainissement et
imposé le « zéro rejet pluvial » au réseau. Elle s’est aussi dotée de moyens supplémentaires en
interne pour accompagner les mutations des 35 communes de son territoire et contrôler les
aménagements réalisés au profit de ses 148 500 habitants.
De nombreux effets positifs
Cette politique montre de multiples effets positifs, dont l’ampleur actuelle n’était pas imaginée
voici 25 ans : « Les volumes rejetés par nos déversoirs d’orage ont été divisés par quatre et la
fréquence des rejets a très fortement diminuée. La biodiversité et la lutte contre les îlots de
chaleur en ville sont favorisées. Le coût de ce service public est moindre et maîtrisé par rapport à
une gestion classique en générant une économie de près d’1 million d’euros par an ! »
La mise en œuvre des techniques dites alternatives — car alternatives au tout tuyau — montre
aujourd’hui bien d’autres intérêts, au premier rang desquels une baisse de la saturation par
temps de pluie du système d’assainissement. Cela permet d’atteindre un bon état écologique des
masses d’eau.
L’infiltration des eaux pluviales permet aussi de reverdir la ville et de rétablir des corridors
écologiques nécessaires au maintien de la biodiversité. La réintroduction de l’eau dans la ville
favorise l’évapotranspiration, et donc la diminution de la température intramuros.
« J’invite le plus grand nombre à venir sur Douai les 5 et 6 juin pour participer aux Assises
nationales de la gestion durable des eaux pluviales, conclut avec enthousiasme Ludovic Dennin.
Elles constitueront un formidable lieu d’échange du savoir-faire, du partage des connaissances,
propice aux retours d’expérience des acteurs nationaux pratiquant l’infiltration du pluvial. »
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Assises Nationales de la Gestion des Eaux pluviales
Textes, photos et vidéos : tous crédits Assises Nationales de la Gestion des Eaux pluviales