Le Département de la Seine-Saint-Denis s’engage, après le déconfinement, à créer des pistes cyclables temporaires.
Après le déconfinement, la Seine-Saint-Denis est prête à « mettre en œuvre un réseau structurant de pistes cyclables temporaires pour répondre au besoin de déplacements alternatifs et sécuritaires de la population », explique le Département dans un communiqué. Des aménagements temporaires permettant une pratique massive et sécurisée du vélo dès le mois de prochain, donc.
« L’adaptation de 60 kilomètres de pistes unidirectionnelles est ainsi envisagée, à l’aide de marquages au sol et de balises, sur le modèle berlinois », indique le Département. Notamment sur les ex routes nationales à 2x2 voies comme la RN186, la RN1, la RN2, la RN3, la RN370 ou encore la RN34. « Mais avec un coût estimé à 1 million d’euros minimum, le Département de la Seine-SaintDenis, par ailleurs très mobilisé sur la crise actuelle, devra pouvoir compter sur l’aide financière de l’Etat et de la Région tant sur la mise en œuvre que sur le financement de ces actions », est-il précisé.
Le président du Département, Stéphane Troussel ajoute : « Compte-tenu des enjeux sanitaires que nous connaissons, beaucoup de nos concitoyennes et concitoyens souhaiteront sans doute privilégier le vélo au sortir du confinement, notamment pour revenir au travail. Face à ce constat, nous travaillons donc avec Corinne Valls, Vice-Présidente chargée des mobilités et du développement du territoire, et Frédérique Denis, Conseillère départementale et Vice-Présidente de l’association Vélo & Territoires, à la mise en place rapide de pistes cyclables temporaires sur les grands axes du département, en complément des 151 kilomètres de voies que nous avons déjà adaptées ces dernières années. »